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LE BENELUX : LES BILANS ÉCONOMIQUES L'économie belgo-luxembourgeoise L'agriculture belge fait travailler 4 % des actifs du pays et intervient...

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« LE BENELUX : LES BILANS ÉCONOMIQUES L'économie belgo-luxembourgeoise L'agriculture belge fait travailler 4 % des actifs du pays et intervient pour 4% du P.N.B.

La part de l'industrie atteint 43 %. ■ A la tête d'une exploitation agricole de 8 hectares en moyenne, le paysan doit, pour vivre, utiliser des méthodes très intensives.

Cultures et prairies se partagent à peu près également le sol, mais beaucoup de cultures sont destinées à la nourriture du bétail, car c'est l'élevage qui consti­ tue la ressource essentielle. Sur les plateaux limoneux de la moyenne Belgique, l'assolement triennal - betterave à sucre, blé, culture fourragère - est de règle dans des exploitations plus grosses que la moyenne, l'habitat tantôt se tassant en villages, tantôt se dispersant au milieu des champs.

La Flandre est devenue une magnifique région agricole malgré sa médiocrité naturelle.

La dispersion de l'habitat va de pair avec la petitesse des exploitations et la variété des cultures.

Céréales (blé, avoine), cultu­ res industrielles (betterave à sucre, lin, tabac, houblon), cultures florales ou légumières (endi­ ves), cultures pour l'élevage se rencontrent sur chaque exploitation.

La plaine maritime consacre ses grosses fermes à l'élevage bovin de plein air. En Ardenne, les landes disparaissent au profit d'une économie sylvicole et pastorale.

En Cam­ pine, les cultures pour l'élevage et les prairies irriguées alternent avec les boisements de pins. Globalement, l'agriculture belge fournit 80 % de la consommation nationale.

La demande en viande et lait est à peu près satisfaite, et la vente des produits d'élevage représente près des 2/3 des revenus du paysan.

Mais il faut acheter à l'étranger des nourritures pour le bétail, même du lin et de l'orge, dont la production locale ne suffit pas aux industries utilisatrices. ■ La vie industrielle est partout développée, mais se concentre dans certains foyers d'activité. Deux zones frangent le massif ardennais. - Au Sud-Est, sur le même minerai qu'en Lor­ raine, d'une faible teneur en fer, phosphoreux, mais d'exploitation facile et très abondant.

L'ex­ traction atteint 7 millions de tonnes et, avec une importation massive de charbon à coke, le Luxem­ bourg produit 6 millions de tonnes d'acier, surtout par la Société Arbed, autour d'Esch-sur-Alzette. Dans ce petit pays, les ventes de produits sidérur­ giques représentent 90 % de la valeur des exporta­ tions. 74 - Au Nord s'étend sur 150 km, de la frontière française à l'Allemagne, un véritable pays noir. C'est le cœur de la Wallonie industrielle.

Les bassins houillers forment deux ensembles.

A l'Ouest, profondeur et vieillissement nuisent à la bonne marche des charbonnages surtout dans le Borinage (Mons), et l'essentiel de l'industrie lourde ou de base se concentre autour de Charleroi.

A l'Est, autour de Liège, un foyer très actif et diversifié s'est constitué.

L'éloignement de la mer et surtout la mévente du charbon trop cher menacent pourtant ce.... »

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