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LE DÉSIR La définition de ce terme est proposée par Alain. « La tendance est sous le désir, et le...

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« LE DÉSIR La définition de ce terme est proposée par Alain.

« La tendance est sous le désir, et le désir sous la volonté.

» Ce mot est compris comme indiquant quelque chose de conscient vers une fin soit connue, soit imaginée.

Donc, le sujet qui l'éprouve, coordonne presque spontanément les mouvements internes et semble organiser sa vie pour la réalisation de l'objectif du désir. Le désir souhaite, veut, anticipe soit un acte, soit un état.

Mais la représentation de l'état affectif, qui en ré�ulterait, ne paraÎt pas nécessaire à sa création. • Les philosophies stoïciennes Le bonheur ne consiste pas en une somme de sensations, mais il se découvre par une attitude de la volonté.

L'homme stoïcien est réellement heureux quand ce qu'il veut existe.

Ceci signifie que je ne désire pas que les choses soient autres que ce qu'elles sont.

En général, la morale d"Epictète sera comprise par la formule « Supporte et abstiens-toi».

Il ne s'agira pas de transformer le monde ; mais plutôt de vivre en accord avec la Nature, et donc admettre la rationalité du destin • Mais il faut accepter la nécessité et maintenir la liberté.

Car certaines choses ne dépendent point de moi_: santé, mort, fortune; j'y serai donc indifférent. En revanche, mes jugements, mes passions, me concernent et je peux avoir du pouvoir sur elles.

La morale se préoccupera donc de l'éducation et de la maîtrise du désir.

Cette rigueur face à mon action sera extrême, idéale. Ainsi, de même qu'une ligne droite, qui n'est pas tout à fait droite, n'est pas droite du tout, de même une action droite, qui ne l'est pas absolument, est une action injuste.

Donc il n'existe point de degré dans le mal.

Et il faut apprendre le contrôle de soi.

Dans l'hymne stoiéien à Zeus, le fidèle reconnaît : « malheureux, ceux qui désirent toujours l'acquisition des biens et ne discernent pas la loi commune des dieux...

».

Le plus grand bonheur de l'homme consiste à comprendre la loi universelle et non son désir • La psychanalyse Au moment où les penseurs déplorent l'irrationalité ou l'absurdité de la vie, Freud, parce que médecin et parce que voulant comprendre l'ensemble des phénomènes, se sépare des chercheurs.

Il arrive à conclure qu'il y a un sens de l'insensé et que, dans le monde même de l'absurde, il s'exprime une quelconque finalité.

La phénoménologie se passionnait pour la signification des événements et elle oubliait d"en traiter les causes.

Or, Freud veut comprendre et il sait que le malade lui-même échappe à l'expérience vécue. L"inconscient est là et le malade cache et, en même temps, dévoile son mal. Les exemples que Freud nous expose s'articulent sur cette vie secrète de l'inconscient, lourde de significations et perçue surtout grâce au refoulement. Quand Freud s'interroge sur le rêve, il finira par comprendre que c'est « la voie royale d'exploration de /'inconscient ».

Car les dêsi"rs, res tendances secrètes, à travers de superbes métamorphoses, se délivrent enfin et donnent l'explication consciente.

Une malade de Freud rêve qu'elle achète dans un grand magasin, un chapeau noir très cher.

Toute l'analyse qui s'ensuivra, découvrira.... »

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