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Le dictionnaire définit l'engagement comme le fait de prendre parti et d'intervenir publiquement sur les problèmes sociaux et politiques de...

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« Le dictionnaire définit l'engagement comme le fait de prendre parti et d'intervenir publiquement sur les problèmes sociaux et politiques de son époque. Vous expliquerez en quoi les philosophes des Lumières ont été des écrivains engagés et vous analyserez les armes littéraires dont ils se sont servis. I- Des écrivains engagés Les philosophes des Lumières se sont engagés pour les causes de leur temps. A- Un combat contre la société de son temps • Malgré le ton léger, dans Candide, Voltaire évoque des réalités peu plaisantes : la guerre ; le froid et la faim ; la maladie, dans la personne de Pangloss retrouvé en Hollande sous l’apparence d’un »gueux tout couvert de pustules, les yeux morts, le bout du nez rongé..

» ; les catastrophes naturelles, d’abord sous la forme du séisme de Lisbonne, fait historique survenu en novembre 1755 qui avait beaucoup impressionné les imaginations de l’époque ; enfin sous celle de la tempête et du naufrage qui l’accompagne souvent. • Dans Candide, Voltaire dénonce de nombreux travers de la société de son temps : l’esclavage ; l’oisiveté et la non productivité de noblesse (il aborde également ce sujet dans sa Lettre sur le commerce) ; l’hypocrisie … Ex.

Candide au pays de l’Eldorado : critique sous-jacente de la société française et injuste. Or, c’est justement par l’utopie que Voltaire nous fait prendre conscience de cette injustice et il évite ainsi tout censure.

Voltaire dénonce, dans ce petit conte, les abus de la société. • Neveu de Rameau : Diderot peut dresser une satire de la société à travers ses deux personnages.

En représentant les grands, le Neveu nous en montre également ses aspects négatifs.

Néanmoins, après la démonstration du philosophe, « Lui » n'est pas convaincu par ses arguments et il reste sur l'idée de bizarrerie des philosophes : chacun reste sur ses positions => but du dialogue devient peut-être alors précisément d'amener le lecteur à se faire une opinion. B- Un combat contre la « religion » ou surtout l’Inquisition • Cf.

Voltaire : parlez par exemple de l’affaire Calas (lutte pour réhabiliter la mémoire d’un protestant, accusé à tort, en raison de sa religion, du meurtre de son fils) ou celle du chevalier de la Barre. • Dans Candide, Voltaire dénonce l’Inquisition et le fanatisme religieux. Ex : « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé » (Voltaire a subi l’autodafé + à la fin du chapitre, la terre tremble). Parlez par exemple du chapitre 6 de Voltaire. C- Un combat pour la liberté • Liberté individuelle. • Un des grands combat des Lumières : l’esclavage.

Chacun développe une forme de littérature pour lutter et dénoncer cela : Diderot fait parler le vieux Tahitien, Montesquieu parodie un texte de loi dans De l’esprit des loi et Voltaire.

Ils utilisent la littérature afin de dénoncer une réalité, l’esclavagisme et toutes ses horreurs (Code noir…) + mythe du bon sauvage. Ex dans Candide : « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » => Voltaire mêle l’humour [tellement la situation du « Nègre » est terrible : symétriquement « il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite » ! + la neutralité du ton de l’esclave qui ne se révolte pas « c’est l’usage »], le pathétique [la désillusion de l’esclave, les espoirs de ses parents vs sa situation, les larmes de Candide] => le lecteur réagit : dénonciation très efficace. • Liberté d’expression : • Si les auteurs écrivent afin de dénoncer les injustices ou des vices, ils doivent surtout combattre la censure qui a été forte en France pendant très longtemps.

=> Ravages de la censure : prison, exil de nombreux auteurs ou restriction discours.

Autodafé (Voltaire). VS aujourd’hui, nous sommes totalement libres de publier ce que nous voulons. R : Les écrivains ont souvent lutté pour dénoncer les injustices ou le manque de liberté.

Voltaire : « Je désapprouve ce que vous venez de dire, mais je défendrai jusqu’à ma mort votre droit à le dire ». II- Une nouvelle manière d’écrire La littérature s’engage dans les grandes causes.

Voltaire : « Un livre n’est excusable qu’autant qu’il apprend quelque chose ». A- Plaire et distraire son lectorat « Il obtient tous les suffrages celui qui unit l’utile à l’agréable, et plaît et instruit en même temps.» (Horace, Art poétique, III, 342-343). • Les écrivains au XVIIIe siècle investissent des genres plus simples, moins ardus que des essais.

Plaisir de la lecture + facilité.

Ex : • Dépaysement : Zadig => action dans l’Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.

« Du temps du roi Moabdard… » • Candide : les personnages sont tous bons.... »

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