Le dossier de l'exploitation du nickel, principale ressource naturelle de ce territoire français d'outre-mer (TOM), a bloqué, à partir de...
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Le dossier de l'exploitation du nickel, principale ressource naturelle de ce
territoire français d'outre-mer (TOM), a bloqué, à partir de l'été 1996, les
négociations sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, interrompues en avril 1996,
ainsi que la préparation du référendum de 1998 devant statuer sur cette
question.
Prévue dans les accords de Matignon signés en juin 1988 entre les
représentants du gouvernement français, des partisans du maintien de la
Calédonie dans la République et des indépendantistes, cette consultation doit
permettre aux habitants du territoire de décider de leur avenir politique.
Dès le 17 septembre, le FLNKS (Front de libération nationale kanak et
socialiste) a réclamé la concrétisation des promesses du gouvernement en matière
de politique minière.
La SMSP (Société minière du Sud-Pacifique), contrôlée par
les indépendantistes, veut en effet construire une usine de transformation du
minerai dans le Nord et souhaite une garantie de ressources à long terme.
Elle
veut exploiter le gisement de Tiebaghi, propriété d'Eramet, actionnaire à 90 %
de la société Le Nickel, rivale de la SMSP et elle-même contrôlée à 56 % par
l'État.
Des négociations serrées ont eu lieu entre le gouvernement, les
représentants de la....
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