Devoir de Philosophie

Le Financement de la Vie Politique aux Etats-Unis.

Publié le 03/03/2014

Extrait du document

etats unis
Le Financement de la Vie Politique aux Etats-Unis. La vie politique peut regrouper de façon extrêmement large l'activité des partis politiques, des groupes de pression, des syndicats, mais aussi l'ensemble des dispositifs institutionnels, comprenant entre autres Congrès et Présidence. Or, parce qu'il ne s'agit pas d'étudier les Finances Publiques Etats-Uniennes dans leur ensemble, mais davantage d'observer les processus d'action dans l'expression des idées politiques, nous limiterons notre analyse aux organisations Recherches : LASSALE Jean-Pierre, La démocratie américaine à l'épreuve, Le test de L'élection de 2000, Paris, La Documentation Française, 2002 Intro : « Le vote constitue la clef de toutes les relations entre pouvoir et société «[1] Tout scandale politique conduit à discréditer ces acteurs aux yeux du citoyen américain pour qui la transparence et la régularité demeure l'essence de l'Etat. L'affaire du Watergate : sources occultes de financement ; démission de Richard Nixon en 1974 ; C'est alors le système politique américain tout entier qui se trouve ébranlé. « On peut (...) considérer le moment de l'élection du Président des Etats-Unis comme une époque de crise nationale « écrivait Tocqueville[2] « Je n'ai pas encore rencontré un seul problème que les Américains ne regardent pas avant tout comme une question morale «[3] P88 : Une démocratie sous influence : les financements électoraux « Les Etats-Unis sont devenus une ploutocratie au sens que le dictionnaire donne à ce mot : (un pays) gouverné par l'argent, essentiellement l'argent des entreprises «[4] « L'argent ! L'argent ! Ce ne sont ni les idées ni les principes, mais bien l'argent qui règne souverainement sur la vie politique américaine. «déclarait un Sénateur démocrate en 1997 Lors de la campagne électorale de 1996, de nombreux excès furent constatés de par et d'autres. Furent donc déposés plusieurs projets de lois visant à remédier à la situation dont le plus célèbre du fait de son succès est le Projet de loi bipartisan connu sous le nom de « projet Mac Cain - Feingold « : il s'agissait d'abolir le système de la « soft money «. Les Républicains et certains démocrates s'opposant au projet, il ne fut légiféré et signé par le Pr&eacut...
etats unis

« POLSBY Nelson W.

et WILDAVSKY Aaron, Les élections présidentielles aux Etats-Unis, Paris, Economica, 1980 P56 à 70 : Les ressources financières : Pour gagner une élection : faire de la publicité dans la presse voyager avec toute une équipe envoyer par la poste des monceau de propagande faire fabriquer insignes et affiche entretenir un réseau de bureaux commander des enquêtes d'opinion collecter des fonds « Celui qui paie l'orchestre peut il décider de la musique » s'interrogent N.

W.

Polsby et A.

Wildavsky à propos du financement des élections présidentielles américaines. « Contrairement à ce que l'on affirme communément, ce n'est pas seulement une petite poignée de richards qui commandite les campagnes électorales américaines ; ce sont lescitoyens qui, par millions, fournissent leur quote-part.

» Heard, The Costs of Democraty, p.6 Pour autant, l'argent n'est pas une condition sine qua non de réussite.

Pour exemple, Georges W.

Bush, le président élu et donc vainqueur en 2004, aurait dépensé 345 millions dedollars contre John Kerry, qui déboursa environ 380 millions. Il n'existe également aucun lien entre le montant des dépenses et l'ampleur de la victoire aux élections nationales. Les fonds d'une campagne électorale n'en demeure pas moins un élément décisif dans la victoire. Il s'agit donc avant tout de réunir le minimum d'argent nécessaire pour mener sa campagne en engageant du personnel, distribuant des textes de propagande...etc. Le problème consiste également à ne point trop en faire.

En effet, trop souvent les électeurs se sentent lassés du bombardement médiatique duquel ils sont sujet et les candidatscraignent le passage radio ou télévisé de trop.

La sur-médiatisation est aussi néfaste pour ces derniers que son inverse, en particulier en cas de déclaration maladroite. Bibliographie: LASSALE Jean-Pierre, La démocratie américaine à l'épreuve, Le test de L'élection de 2000, Paris, La Documentation Française, 2002 LASSALE Jean-Pierre, Les partis politiques aux Etats-Unis, Paris, Puf, 1987, Chapitre IV : Le financement des partis politiques LAVENUE Jean-Jacques, Dictionnaire de la vie politique et du droit constitutionnel américains, Paris, L'Harmattan, 1995 ORBAN Edmond et FORTMANN Michel (dir.), Le système politique américain, Québec, Les Presses de l'Université de Montréal, 1993 POLSBY Nelson W.

et WILDAVSKY Aaron, Les élections présidentielles aux Etats-Unis, Paris, Economica, 1980 ----------------------- [1] Lassale Jean-Pierre, La démocratie américaine.

Anatomie d'un marché politique., Paris, Armand Colin, 1991, P.63 [2] Tocqueville Alexis, De la Démocratie en Emérique, Tome 1, Robert Laffont, Paris, 1986, P.146 [3] De Keyserling Hermann, Psychanalyse de l'Amérique, Paris, Stock, 1930, P399 [4] Pfaff William, « Money politics is winning the american election », International Herald Tribune, 11-12 mars 2000 [5] Dion Léon, Société et Politique.

La vie des groupes., Québec, Presses de l'université Laval, t.

I, 1971 ; t.

II, 1972. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles