LE HONDURAS AU XXe SIÈCLE À partir de 1876, une série de réformes libérales permit de consolider la formation de...
Extrait du document
«
LE HONDURAS AU XXe SIÈCLE
À partir de 1876, une série de réformes libérales permit de consolider la
formation de l’État hondurien après la période d’anarchie qui succéda à l’échec
de la Fédération centraméricaine en 1839.
Au xxe siècle, la vie politique est
marquée par l’hégémonie de deux grandes formations : le Parti libéral et le
Parti national, guère différenciés sur le plan idéologique, ainsi que par le
poids de l’armée.
Aux exportations traditionnelles, de minerais et de viande, est venu s’ajouter à
la fin du xixe siècle un produit bientôt hégémonique qui allait jouer un rôle
central dans la vie économique et politique du pays, justifiant le qualificatif
de « république bananière » et les constantes interventions des États-Unis en
défense des intérêts d’entreprises comme la United Fruit qui possèdent vers 1910
80 % de la surface de plantation du pays.
La guerre civile de 1924, déclenchée
quand le président sortant Rafael López Gutiérrez, en l’absence de majorité
absolue permettant de désigner son successeur légitime, se proclame dictateur,
est le prétexte d’une de ces interventions, qui voit les Marines entrer à
Tegucigalpa.
L’essor de la monoculture bananière donne naissance à un mouvement
syndical fort dont les grèves, à la suite de la crise de 1929 et de la crise des
exportations, sont durement réprimées par l’armée en 1932.
Le « caudillo »
Tiburcio Carías Andino se maintient au pouvoir de 1933 à 1948 à coups de
réélections frauduleuses et de répression sanglante, comme l’illustre le
massacre du 6 juillet 1944 à San Pedro Sula.
Il est remplacé par l’un de ses
partisans, Juan Manuel Gálvez (1949-1954), dont le régime, né d’élections
auxquelles aucun....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓