Le Kampuchéa reste terriblement traumatisé par ce qu'on a pu appeler le génocide perpétré par les Khmers rouges. Après leur...
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Le Kampuchéa reste terriblement traumatisé par ce qu'on a pu appeler le génocide perpétré par les
Khmers rouges.
Après leur victoire de 1975 sur le régime soutenu par les Américains, les Khmers rouges
ont vidé les villes de leur population, car ils considéraient qu'elles étaient le siège de la corruption
bourgeoise occidentale, et ont forcé les paysans à réaliser d'énormes ouvrages d'irrigation.
Ces travaux,
ni nécessaires ni efficaces, ont été réalisés sous la contrainte et au détriment des activités agricoles
indispensables, d'où l'effondrement de la production et la famine, alors que ce pays, qui dispose de
grandes étendues cultivables pour une population relativement peu nombreuse, était traditionnellement
exportateur de riz.
Fin 1978, en réplique aux nombreuses attaques des Khmers rouges soutenus par la Chine populaire,
l'armée vietnamienne occupe le Kampuchéa et met en place, à Phnom Penh, un gouvernement provietnamien qui s'efforce depuis de reconstruire le pays ravagé par la dictature Pol Pot.
Toujours soutenus
par la Chine, mais aussi par les États-Unis (ce qui est pour le moins paradoxal), les Khmers rouges,
retranchés en Thaïlande, de l'autre côté de la frontière, mènent des attaques de harcèlement contre les
troupes vietnamiennes.
Celles-ci justifient leur maintien au Cambodge par la persistance d'une menace khmer rouge.
Mais une
armée d'occupation n'est jamais très appréciée par la population qu'elle contrôle.
Les Vietnamiens ont
bien débarrassé les Khmers d'une dictature sanguinaire, mais ces....
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