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Le Mariage et la Famille

Publié le 17/09/2013

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mariage

 

 

Les structures familiales varient d'une société à une autre, plus particulièrement en ce qui concerne le nombre de leurs membres. Les mariages, et la période de cour qui les précède, diffèrent plus largement encore, de même que les relations entre conjoints.

D

ans toutes les sociétés, la famille est consi¬dérée comme le groupe social le plus res¬treint. Elle est universellement reconnue comme une institution, même si sa taille et le rôle qu'elle est amenée à jouer diffèrent. En règle générale, la stabilité de la cellule familiale repose sur le mariage, et dans la plupart des sociétés, ce dernier est de type monogamique. Mais dans cer¬ 

 

les cellules familiales plus restreintes, et souvent la loyauté plus immédiate dont elles bénéficient prévaut sur une allégeance au groupe de parenté plus étendu.

mariage

« 141 Le Mariage et la Famille ment avec le comportement exigé par la vie adul- te, en se contentant d'observer l'exemple de leurs aînés.

Ils apprendront comment se définit leur position par rapport aux autres membres de cette même société.

Les enfants s'initieront aussi à la structure de la société, à ce qu'ils en attendent et à leurs res- ponsabilités.

Ils en découvriront les tabous, et apprendront à se conformer à ses règles.

En général, la famille contribue à inculquer aux enfants le respect de la société dans laquelle ils vivent, le sens du devoir et de l'obéissance - qui peut s'étendre à la volonté de défendre cette société contre des groupes adverses, si nécessaire par les armes.

Ces notions de protection et d'en- traide sont ainsi enracinées dans les valeurs - dont la famille est à la fois le dépositaire et le lieu de transmission -, et étendues à toute la société.

C'est d'ailleurs au sein de la famille que les enfants sont amenés à prendre conscience de la société.

Par ailleurs, la volonté d'en protéger ses membres se manifeste sur le plan économique, lorsque le groupe familial cherche à subvenir aux besoins matériels de ses membres.

Le soutien physique Ce sont des facteurs économiques qui poussè- rent les peuples vivant de la chasse et de la cueillette à se regrouper en foyers basés sur la cellule familiale.

On établit rapidement le rôle des individus au sein de la famille.

En règle géné- rale, les adultes mâles fournissaient abri et pro- tection, tandis que les femmes veillaient aux tâches domestiques.

Les enfants étaient entière- ment dépendants.

Un modèle qui s'est largement maintenu jusqu'à aujourd'hui.

L'autre rôle majeur de la famille consiste à permettre à tous ses membres de définir leur position et leur place dans la société.

Tout indi- vidu doit nécessairement prendre conscience de son statut familial, inhérent à son identité et à son A Une jeune famille malaise à Kuala Lumpur.

Même dans les pays les moins développés, la famille nucléaire - deux parents et deux enfants - est devenue la règle dans les villes modernes.

a pris l'habitude de les répartir en quatre grandes catégories.

La première fonction concerne la reproduction et la perpétuation de la descen- dance.

La seconde se rapporte à la socialisation des enfants, en leur inculquant règles de compor- tement, sens moral et ambitions (sans oublier l'éducation et l'instruction).

La troisième consiste à fournir un soutien physique aux divers mem- bres de la famille - nourriture, abri et vêtements.

La quatrième, enfin, à définir leur position et leur statut au sein d'une société.

Il est également intéressant de noter que le groupe familial est par nature cyclique.

C'est ainsi que le rôle de chaque membre de la famille est appelé à se modifier en fonction des diverses phases de son vieillissement.

La reproduction Il existe chez les humains, comme chez tous les autres êtres vivants, un désir évident de perpétuer l'espèce.

La famille fournit le cadre dans lequel ce désir pourra s'exprimer, mais aussi celui dans lequel seront tissés les liens et le soutien indis- pensables à la naissance de l'enfant, puis à son évolution, en particulier pendant les premières années.

Ce soutien est à la fois économique et émotionnel.

La stabilité et les «routines» quoti- diennes jouent aussi un rôle majeur dans le bon développement des jeunes enfants.

La fonction socialisatrice de la famille s'avère souvent de nature instructive, car elle inculque l'éducation, l'aptitude à exécuter des tâches indispensables à toute contribution à la vie socia- le, voire à la participation à des rituels ou des cérémonies.

Les enfants se familiariseront égale- A Vendeuse de fruits, dans une ville du Guatemala, en Amérique centrale.

Dans les villes, les parents sont souvent obligés de travailler, et personne ne peut veiller sur les plus jeunes enfants.

Toutes les sociétés englobent également, pour des raisons diverses, un certain nombre de familles monoparentales.

Une mère et sa fille préparant un gâteau.

C'est généralement au sein de leur famille que les jeunes s'initient à certaines pratiques qui leur seront nécessaires à l'âge adulte.

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