Le Niger, dirigé par le président Mamadou Tanja, élu démocratiquement en décembre 1999, a vu sa vie politique s’apaiser en...
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Le Niger, dirigé par le président Mamadou Tanja, élu démocratiquement en
décembre 1999, a vu sa vie politique s’apaiser en 2003, mais les atteintes aux
droits de la presse se sont multipliées.
En septembre, dix radios privées
étaient contraintes de cesser leur activité, et en novembre Mamane Abou,
directeur du journal Le Républicain et membre du PNDS (Parti nigérien pour la
démocratie et le socialisme, principale formation d’opposition), rejoignait en
prison pour diffamation d’autres journalistes.
Des manifestations étaient
aussitôt organisées par la Coordination des forces démocratiques (CFD, coalition
de l’opposition).
M.
Abou a finalement été remis en liberté après une
incarcération de deux mois et une condamnation en appel de cinq mois de prison
avec sursis.
En février 2004, le limogeage puis l’arrestation pour complicité de
meurtre du ministre du Tourisme, Rhissa ag Boula, ancien chef de la rébellion
touarègue, ont également défrayé la chronique.
Le président Tanja a pris la présidence de l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (UEMOA) en janvier 2003 et a vu son mandat reconduit pour une
seconde année en janvier 2004.
Il a réuni en avril 2003 à Niamey les ministres
de la Zone franc et fait une tournée des pays membres de l’UEMOA, le mois
suivant.
En janvier 2004, il a présidé à Niamey le 8e «sommet» des chefs d’État
de cette organisation qui fêtait son dixième anniversaire.
La déclaration de
clôture réclamait....
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