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Le personnage de Gabriel Manifestement construit à partir du jeu de mots : « le tonton est une tata »,...

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« Le personnage de Gabriel Manifestement construit à partir du jeu de mots : « le tonton est une tata », le personnage de Gabriel, incarné par Philippe Noiret à l'écran, est parfaite­ ment surréaliste. D Un colosse, « petite nature» 1 Gabriel, l'oncle de Zazie, a trente-deux ans, selon Charles, et un physique d'athlète; il est présenté comme une« armoire à glace » , un costaud, un mala­ bar, un colosse (p.

13). 1 Dans le film, à la gare, Philippe Noiret est filmé en contre-plongée ce qui le fait paraître beaucoup plus grand que les autres personnages.

Mais c'est une « petite nature » , il s'évanouit en voyant« le type » (Trouscaillon) dans le café de Turandot.

Il y a donc un contraste comique entre son physique et son carac­ tère.

Il ne supporte pas la violence : « Encore faire appel à la violence.

Ça le dégoûtait cette contrainte.

» , mais quand il se fâche avec Turandot qui insulte Zazie, il donne un coup de poing sur la table« qui se fend à l'endroit habituel » , prouvant par là qu'il est coutumier de réactions violentes (p.

35).

Dans le film, c'est Turandot qui brise la table, Louis Malle a retiré cette violence au person­ nage joué par Noiret. 1 Il participe avec force à la bagarre générale et épique dans la brasserie de la place Pigalle.

Mais il est doux avec Zazie qui le martyrise en le pinçant dans l'autocar et il se contente de pleurer sans réagir; il est patient La Sainte­ avec elle, compréhensif quand elle réclame un « cacocalo » que Chapelle. la serveuse n'a pas (p.

22-23). « ce joyau de l'art gothique» 1 Pour les touristes transportés par Fédor Balanovitch, il devient confondue vite « l'archiguide Gabriel » , en référence à l'archange Gabriel, avec le Tribunal et ils lui vouent une admiration et une confiance aveugles de commerce. devant sa rétendue culture histori ue pleine de clichés et de confusions. 1 Sa tirade philosophico-comique devant la tour Eiffel (p.

115) est un pas­ tiche de monologue tragique, inspiré du Ham/et de Shakespeare, et constitué de clichés sur la vie et sur la mort, c'est-à-dire sur la condition humaine; le tout dans une prose faussement lyrique et grandiloquente, qui produit même un alexandrin:« les voilà presque morts puisqu'ils sont des absents.» (p.

115). Gabriel se prend pour un acteur, devant un public de voyageurs captivés. m « Le tonton est une tata» 1 Le contraste entre le.... »

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