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Le personnage de Lorenzo Lorenzo est un personnage complexe, aux multiples visages, sincères ou hypocrites, partagé entre la nostalgie de...

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« Le personnage de Lorenzo Lorenzo est un personnage complexe, aux multiples visages, sincères ou hypocrites, partagé entre la nostalgie de la vertu et le goût de la débauche. D Un personnage hybride 1.

Un personnage déroutant ■ La présentation de Lorenzo, personnage principal de la pièce, est faite de façon fragmentaire et tout à fait contradictoire, ce qui est original mais per­ turbant pour le lecteur/spectateur. 1 Dès l'acte I, acte d'exposition, Lorenzo est présenté de multiples façons: d'abord par lui-même, en action dans une scène de corruption dont il fait un éloge éloquent, puis par une série de points de vue divergents. 1 Le provéditeur le décrit comme«un ivrogne[ ...] un gredin qui n'a pas souri trois fois dans sa vie, et qui passe le temps à des espiègleries d'écolier en vacances» (scène 2), sire Maurice comme «le modèle titré» de la débauche florentine»,«un athée qui se moque de tout» (scène 4), le duc comme un pol­ tron, un poète mais aussi un espion à son service - le duc trace de plus un portrait physique dépréciatif de Lorenzo, «lendemain d'orgie ambulant» -, mais il a aussi un «esprit acéré comme une épée» d'après sire Maurice et il s'évanouit devant une épée à la fin de la scène 4. Il a perdu sa 1 Enfin pour sa mère et sa jeune tante qui évoquent son beauté.

et l'ironie enfance, il était autrefois ambitieux, solitaire, amoureux de la et le mépris vérité et de l'étude, généreux, alors qu'il est devenu«un débau­ se sont substitués à son sourire. ché vulgaire». 2.

Un personnage défini par ses surnoms À chacune de ces facettes correspond un surnom du personnage.

Qui croire dans ce portrait-caméléon? Lorenzo semble une énigme pour son entourage comme pour le public: «C'est bien fort», dit le cardinal à la fin de la scène d'évanouissement (I, 2). m L'homme aux masques 1.

Un personnage multiple 1 Peu à peu, le portrait de Lorenzo se complète de l'image d'un provocateur lucide sur la corruption de sa cité (Il, 2), d'un misanthrope sarcastique et cynique, mais bouleversé par la nostalgie de sa pureté passée (II, 4), du pro­ tégé de Philippe le républicain idéaliste, etc....

et l'idée de masques arborés selon les circonstances et les interlocuteurs se fait jour comme solution à l'énigme-Lorenzo, amenée par le protagoniste lui-même dans sa scène d'aveu à Philippe:« Non, je ne rougis point; les masques de plâtre n'ont point de rou­ geur au service de la honte» (III, 3). 2.

Le.... »

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