Le président ougandais, Yoweri Museveni, réélu à une forte majorité en mars 2001, a procédé à un remaniement ministériel sans...
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Le président ougandais, Yoweri Museveni, réélu à une forte majorité en mars
2001, a procédé à un remaniement ministériel sans surprise.
Il s'est à nouveau
entouré de ses plus fidèles alliés, dont certains compromis dans des affaires de
corruption ou censurés par l'ancien Parlement.
Ces nominations ont confirmé le
ferme maintien qu'il entendait conserver sur la vie politique ougandaise.
Parallèlement, les violences politiques contre l'opposition se sont accentuées.
Depuis les scrutins présidentiel et législatif de mars et juin 2001, les
arrestations se sont poursuivies dans le proche entourage du rival électoral de
Y.
Museveni, le colonel Kiiza Besigye.
Craignant pour sa sécurité, ce dernier a
choisi de s'exiler aux États-Unis à la fin août 2001.
L'intransigeance de Y.
Museveni envers les partis politiques était désormais
contestée par une opposition plus prompte à la résistance, ainsi que par l'aile
progressiste du Mouvement (organisation pivot du régime).
Un projet de loi
visant à restreindre les partis politiques et à contrôler leur implantation au
niveau local a été adopté en mai 2002.
Pendant les débats, plusieurs ténors du
Mouvement se sont dégagés de la ligne directrice dictée par Y.
Museveni, se
déclarant favorables à une plus grande ouverture politique.
Ces divergences au
sein même de l'organisation laissaient entrevoir l'âpreté de la lutte politique
s'annonçant pour la succession de Y.
Museveni qui, selon les termes
constitutionnels, devrait quitter le pouvoir en 2006.
Au niveau régional, le lent désengagement de la plus grande partie des troupes
ougandaises du Congo (-Kinshasa), au premier semestre 2001, mettait un terme à
une présence à la fois....
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