Le retrait, le 11 avril 1997, du Pérou de la Communauté andine, créée en 1969 (sous le nom de Pacte...
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Le retrait, le 11 avril 1997, du Pérou de la Communauté andine, créée en 1969
(sous le nom de Pacte andin) par l'accord de Carthagène et dont il abritait le
siège, a conclu de manière abrupte sept années de relations régionales
difficiles.
Après l'"auto-coup d'État" civil du 5 avril 1992 (suspension du
système constitutionnel par le chef de l'État Alberto Fujimori), la rupture des
relations diplomatiques avec le Vénézuela qui s'ensuivit avait privé la
Communauté andine de sa principale instance politique, le Conseil des
présidents.
Ensuite, une autre étape marquante avait été franchie lorsque le
Pérou s'était retiré partiellement de la zone de libre-échange en refusant
d'appliquer le tarif douanier commun qu'il avait auparavant souscrit en décembre
1995 à la réunion de Barahona.
La réticence des quatre autres pays membres à
maintenir cette situation jusqu'à 2005 fut la raison invoquée par le Pérou pour
tourner le dos à cet espace d'intégration, sans qu'y ait été préparée son
opinion publique.
Mais, le 25 juin 1997, le Pérou est revenu sur sa décision, annonçant qu'il
maintenait sa présence au sein de la Communauté andine et qu'il réintégrait la
zone de libre-échange.
Pour la première fois, en janvier 1997, un président équatorien en exercice,
Abdalá Bucaram, s'est rendu en visite officielle au Pérou (trois semaines avant
sa destitution).
Les accords de paix concernant le litige frontalier entre
Équateur et Pérou (à l'origine d'affrontements en février 1995) ont fait l'objet
de nouvelles négociations au Brésil, sans que l'incursion d'une patrouille
équatorienne en territoire péruvien, en mai 1997, ait prêté à conséquences.
Les
États-Unis ont toutefois vivement critiqué l'achat par le Pérou d'un nombre
significatif d'avions militaires de fabrication russe.
La mise en oeuvre du plan Brady, le 7 mars 1997, a permis la renégociation des
6,383 milliards de dollars d'intérêt dus à 180 banques privées, tandis que plus
de 1 milliard de dollars de crédits publics étaient obtenus du Japon et de la
Banque interaméricaine de développement (BID).
Le "refroidissement" de
l'économie convenu avec le FMI, et qui s'est traduit en 1996 par un taux de
croissance du PIB de 2,8....
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