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Le sexisme dans le monde du Travail

Publié le 17/08/2012

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Aujourd’hui, les femmes partent en retraite en moyenne à 61 ans, soit deux ans plus tard que les hommes. 36% d’entre elles vont même jusqu’à 65 ans, contre 12% pour le sexe opposé. Cette différence s’explique par la durée de cotisation. En effet, les femmes ayant souvent effectuées des carrières discontinues, plombées par le temps partiel subi, ne valident que rarement une carrière complète. La nouvelle réforme des retraites, en allongeant de 60 à 62 ans l’âge de retraite à taux progressif et de 65 à 67 ans l’âge de retraite à taux plein, risque de creuser ainsi cette différence. Une proportion beaucoup plus forte de femmes que d’hommes devront soit prendre leur retraite à un âge plus tardif, comprenant ainsi les difficultés notaires d’emploi des seniors qui vont avec, soit subir une décote plus forte, puisqu’elles seront en moyenne encore plus loin que les hommes de la durée exigée.    b) Une différence de rémunération.    Certains sociologues expliquent la faible rémunération des femmes par rapport aux hommes, par leur congé de maternité. Selon leurs dires, les femmes en prenant leur congé de maternité en arrivent à faire moins de trimestre. Par exemple, en 2004, un homme percevait en moyenne 1314 euros tandis qu’une femme, elle, ne percevait que 724 euros, ce qui représente en moyenne 45% de moins que la rémunération d'un homme. Cet écart pourtant très important n'a pas franchement évolué ces dernières années. On observe une très faible diminution de l'écart du revenu, mais celui-ci reste toujours très élevé.

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« Le profil de carrière des femmes est plus discontinu que celui des hommes.

Outre les grossesses qui sont l'apanage de leur sexe, les maladies infantiles, les mercredisans école et autres sorties des classes à 16 heures compliquent l'emploi du temps de la mère de famille et conduisent naturellement à une baisse de productivité…Une baisse de productivité qui se traduit par une baisse de salaire et un rythme de promotions professionnelles plus lent.

Les patrons généralisent donc le cas desfemmes, premièrement, en embauchant plus d'hommes dans leur société et deuxièmement, en baissant leur salaire en conséquent.

Cependant les femmes ne sont pastoutes concernées par cela et certaines préfèrent une carrière professionnelle plutôt qu'une vie de famille.

Celles-ci sont donc désavantagées par rapport aux hommeset sans aucune raison particulière. Les femmes se heurtent donc souvent au “plafond de verre”.

Ce terme est utilisé pour désigner les barrières excluant les femmes des niveaux hiérarchiques les plusélevés.

Il désigne donc la frontière invisible que les femmes ne parviennent pas, ou que très rarement, à franchir.

Il qualifie une forme de ségrégation verticale dans ledéroulement des carrières des femmes qui fait qu'à compétences égales, avec les mêmes diplômes que leurs collègues masculins, elles n'accèdent que trèsdifficilement aux positions hiérarchiquement les plus élevées. III.

La retraite a) Les femmes partent en retraite plus tard que les hommes. Aujourd'hui, les femmes partent en retraite en moyenne à 61 ans, soit deux ans plus tard que les hommes.

36% d'entre elles vont même jusqu'à 65 ans, contre 12%pour le sexe opposé.

Cette différence s'explique par la durée de cotisation.

En effet, les femmes ayant souvent effectuées des carrières discontinues, plombées par letemps partiel subi, ne valident que rarement une carrière complète.

La nouvelle réforme des retraites, en allongeant de 60 à 62 ans l'âge de retraite à taux progressif etde 65 à 67 ans l'âge de retraite à taux plein, risque de creuser ainsi cette différence.

Une proportion beaucoup plus forte de femmes que d'hommes devront soitprendre leur retraite à un âge plus tardif, comprenant ainsi les difficultés notaires d'emploi des seniors qui vont avec, soit subir une décote plus forte, puisqu'ellesseront en moyenne encore plus loin que les hommes de la durée exigée. b) Une différence de rémunération. Certains sociologues expliquent la faible rémunération des femmes par rapport aux hommes, par leur congé de maternité.

Selon leurs dires, les femmes en prenantleur congé de maternité en arrivent à faire moins de trimestre.

Par exemple, en 2004, un homme percevait en moyenne 1314 euros tandis qu'une femme, elle, nepercevait que 724 euros, ce qui représente en moyenne 45% de moins que la rémunération d'un homme.

Cet écart pourtant très important n'a pas franchement évoluéces dernières années.

On observe une très faible diminution de l'écart du revenu, mais celui-ci reste toujours très élevé. Retraite par sexe: Les femmes perçoivent une retraite inférieure à celle des hommes. HommesFemmesEcart En €En €En %20041314724-45,00%20051346744-45,00%20061373771-44,00%20071396799-43,00%20081426855-42,00% Montant moyen de la retraite mensuelle, y compris complémentaire et réversion pour les veufs et veuves.Source: Ministère de la santé (DRESS) On a donc vu tout d'abord que les emplois des femmes sont principalement concentrés dans 6 secteurs d'activités.

De plus, elles ont moins souvent accès au poste àhautes responsabilités ce qui est explicable par la persistance des préjugés et des stéréotypes dans la société.

Les emplois les moins stables et les moins rémunérés sonten majorité occupés par les femmes.

Ce sont aussi elles qui sont le plus touchées par le chômage.

On a ensuite vu des inégalités de rémunération entre les sexes et quecelles-ci sont beaucoup plus importantes dans les emplois les plus qualifiés et dans certains secteurs plus que dans d'autres, en particulier les secteurs où les femmes. »

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