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Le tabac et ses dangers

Publié le 08/04/2012

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Si un stupéfiant provoquait des maladies semblables à celles de la "tabagie", il serait automatiquement interdit. Aujourd'hui, le tabac constitue une industrie très prospère. Aux yeux de certains, elle est le symbole de l'âge adulte, de la maturité; c'est d'ailleurs sur ces aspects que met l'accent la publicité pour la cigarette. Mais quelles que soient les raisons qui aient poussé une personne à fumer, elle finit, la plupart du temps, par ne plus pouvoir s'en passer. Si les fumeurs montrent une telle appétence pour le tabac, c'est qu'il contient de la nicotine. Cette substance produit plusieurs effets sur le corps humain: des nausées chez un débutant, l'augmentation de la tension artérielle et du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins superficiels .

« Entre 1950 et 1960, le taux des cancers des voies respira­ toires a augmenté de 24,4 OJo en Belgique, 43,5 OJo en Alle­ magne fédérale, 53 OJo en Angleterre et Pays de Galles, 57,6 OJo en France et 81 ,9 OJo en Italie.

Pendant la même période, le taux des cancers de l'estomac a diminué de 9,3 OJo.

Les fumeurs courent d'autant plus de risque s qu'ils inhalent la fumée, tirent davantage de bouffées d'une seule cigarette et fument leur cigarette jusqu'au bout.

Chez un individu fumant 25 cigarettes par jour, les risques sont multipliés par 40.

La fumée de tabac peut également provoquer des cancers des lèvres , de la bou­ che, et du larynx.

La fumée de cigarette attaque directement les muqueuses et provoque également d'autres maladies pulmonaires .

La bronchite chronique (inflammation progressive des bronches), qui est souvent accompagnée d'emphysème (perte d'élasticité des parois alvéolaires), est invariable­ ment le résultat de plusieurs années d'inhalation de fu­ mée, et la "toux du fumeur", par laquelle le fumeur es­ saie de se débarrasser des quantités excessives de mucus produit par les bronches, n'est qu'un prélude à la bron­ chite chronique.

En général, les poumons des fumeurs sont plus exposés aux infections que ceux des non­ fumeurs.

Outre le fait qu'ils détruisent leurs poumons, les fumeurs courent le risque de mourir d'une maladie cardio-vascu­ laire consécutive à l'affaiblissement de leur fonction respiratoire.

Bon nombre d'entre eux présentent des troubles circulatoires des artères qui apparaissent généra­ lement aux membres inférieurs.

Les mères qui fument donnent naissance à des bébés dont le poids est en moyenne inférieur de 250 g à celui d'en­ fants de non-fumeuses.

Le danger que le bébé soit mort-né ou meure la première semaine de la naissance est supérieur de 30 pour cent chez les mères qui fument beaucoup , au-delà du quatrième mois de leur grossesse.

Bien que les risques du tabac soient considérables et que le public en soit averti, les gens ne cessent pas pour autant de fumer.

Il y en a qui ignorent tout à fait les avertisse­ ment s ou qui prétendent ne pas pouvoir se passer du ta­ bac.

De nombreux fumeurs avouent ressentir de grandes difficulté s pour abandonner cette habitude.

La difficulté vient surtout du fait que le tabagisme n'est pas seulement une appétence physique, mais qu'elle implique aussi de nombreux facteurs psychologiques.

En effet, pour un grand nombre de fumeurs, le tabac procure une stimula­ tion, un apaisement ou un plaisir sensuel.

Il y en a même qui sont tellement habitués à fumer qu'ils allument une cigarette alors que la précédente n'e st pas encore consu­ mée.

On conseille toujours aux fumeurs de cesser de fu­ mer; mais, dans la pratique, ce n'est pas si simple.

Pour certains, la meilleure façon est de cesser brutalement; pour d'autres, une méthode progressive est plus recom­ mandable : réduction du nombre de cigarettes ou utilisa­ tion de dispositifs progressifs comme les filtres à ventila­ tion réglables.

La cigarette est plus nocive que le cigare ou la pipe; on a cru que cette différence était due au fait que l'enveloppe de la cigarette est en papier, mais il n'en est rien.

La cause est la température de combustion du tabac, qui atteint 650 o c pour la cigarette, 300 à 400 oc pour le cigare et 150 à 250 oc pour la pipe.

A 650 oc, la production d'élé­ ments cancérigènes lors de la combustion du tabac est A gauc he: Si notre cendrier est rempli de la sorte après une journée, c'est que nous sommes de g rands fumeurs .

Pen sons à ce que cette habitude coûte à la santé et au budget familial.

vingt fois plus élevée qu'à 400 ° C, ce qui explique la noci­ vité plus grande de la cigarette.

Il n'existe pas de "traitements" pour fumeurs.

Le seul moyen de guérir c'est de le désirer profondément.

Les différentes thérapies dans ce domaine ne peuvent se substituer à la volonté de la personne; elles pourront seu­ lement l'aider à guérir.

Pour cesser de fumer, on aura plus de facilités si on évite les compartiments de fumeurs ou la compagnie d'autres fumeurs, qui offriront toujours des cigarettes.

Eviter aussi les stress qui vous pousseront à fumer plus encore.

Epargner l'argent qui aurait été uti­ lisé normalement pour acheter des cigarettes et le consi­ dérer alors comme une récompense.

Souvenons-nous que chaque cigarette abrège notre vie.. »

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