Le travail L'essentiel du cours Toute société est fondée sur le partage du travail. Vécu comme une malédiction, n'est-il pas...
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Le travail
L'essentiel du cours
Toute société est fondée sur le partage du travail.
Vécu comme une malédiction,
n'est-il pas la condition d'accomplissement de l'humanité ?
Servitude ou liberté ?
• Le travail est une nécessité vitale à laquelle l'homme semble condamné : à
l'inverse des animaux, il ne trouve pas dans la nature de quoi combler ses besoins
(les vêtements ne se tissent pas tout seuls).
• Le travail permet aussi de s'affranchir de la nature, de conquérir sa liberté et
son humanité.
Pour Hegel, en différant la satisfaction de mes désirs, le travail
m'oblige à me discipliner et me libère de la tyrannie des instincts.
Le travail est
donc nécessaire en un second sens : sans lui, l'homme ne peut réaliser son hu
manité.
• Par son travail, l'homme humanise la nature (Marx) et se cultive lui-même.
C'est le sens de la dialectique du maître et de l'esclave (Hegel) : le maître jouit
du travail d'autrui et en devient dépendant, tandis que l'esclave acquiert patiem
ment un savoir-faire et devient maître de lui et de la nature.
De servitude, le
travail devient instrument de libération.
Fondement ou misère de la société civile ?
• Le champ appartient à qui le laboure : c'est, selon Locke, le fondement de la
société civile.
Comme je ne peux pas tout travailler, ma propriété est naturelle
ment limitée : le droit naturel répartit équitablement la propriété entre les
hommes.
• Pour Rousseau, ce droit naturel n'est pas le droit positif: en passant de l'état
de nature à l'état civil, l'homme abandonne le bien dont il jouissait pour en être
le premier occupant ou le travailleur.
Désormais, n'est à moi que ce dont la loi me
reconnaît la propriété.
�État doit-il alors seulement constater les inégalités de
richesses ou chercher à les corriger ?
• Selon Marx, dans le capitalisme, le propriétaire d'un bien n'est pas celui qui
le travaille, mais celui qui en possède les moyens de production.
La plus-value
rémunère le capital et non le labeur : les propriétaires n'ont plus besoin de
travailler, et les travailleurs ne peuvent pas devenir propriétaires.
• En dépossédant le travailleur de ses moyens de production et du produit de
son travail, le capitalisme rend le travail aliénant: l'ouvrier n'est pas maître de ce
qu'il fait,....
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