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Le vivant L'essentiel du cours Avec l'essor de la génétique, l'homme a le pouvoir de travailler la vie comme un...

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« Le vivant L'essentiel du cours Avec l'essor de la génétique, l'homme a le pouvoir de travailler la vie comme un maté­ riau : cela soulève des problèmes éthiqûes que la science seule ne peut pas résoudre. Le vivant, un organisme • Selon Aristote, vivre, c'est« se nourrir, croître et dépérir par soi-même».

Seule l'âme est capable de maintenir la vie.

!!âme végétative assure nutrition et repro­ duction.

Chez les animaux s'ajoute l'âme sensitive.

!!homme est seul à posséder en plus l'âme intellective qui fait de lui un« animal rationnel». • Pour Monod, un être vivant est un tout indivisible doté d'une autonomie relative par rapport au milieu.

Sa morphogenèse autonome (cicatrisation par exemple) montre que le vivant est capable de produire et sa propre forme, et un autre vivant conservant toutes les caractéristiques de l'espèce (invariance repro­ ductive).

Enfin, chaque vivant est un organisme, système où chaque partie existe en vue du tout (téléonomie), l'organe étant défini par sa fonction. Le vivant est-il une machine ? • La vie semble être à elle-même sa propre fin : la vie veut vivre.

La « finalité interne» du vivant (Kant) semble indiquer que la fonction crée l'organe (c'est afin de voir que l'œil existe).

Or, la biologie opposera une explication mécaniste à ces causes finales. • !!organisme n'est plus compris à partir de fins imaginées, mais de causes constatables.

Descartes fonde cette explication dans sa thèse des « animaux­ machines» : un corps vivant n'est qu'un mécanisme. • Connaître le vivant, c'est le détruire.

La dissection tue l'animal et la biologie moléculaire établit des lois chimiques du vivant, tout aussi valables pour l'inerte. Le concept de vie est invalidé, ce qui pose alors des problèmes éthiques : si une molécule d'ADN n'est qu'une organisation particulière de la matière, alors il n'y a plus de vie à respecter.

Selon Bergson, décomposer est le rôle de l'intelligence ; mais en décomposant le vivant en réactions mécaniques, elle perd le vitalisme de la vie. Le vivant est-il un sujet ? • Pour résoudre ce problème, von Uexküll n'envisage pas le vivant comme un objet mais comme un sujet en constante interaction avec son milieu : chaque espèce ne réagit qu'aux stimuli qui définissent ses propres possibilités d'action. Le vivant s'adapte ainsi à son milieu en établissant lui-même ses normes vitales. Sa« normativité» (Canguilhem) s'oppose à la fixité des normes et.... »

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