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Le XVIIIe siècle Le xvni:e siècle sbuvre sur une crise culturelle européenne propice à lëmergence de ce mouvement intellectuel, social...

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« Le XVIIIe siècle Le xvni:e siècle sbuvre sur une crise culturelle européenne propice à lëmergence de ce mouvement intellectuel, social et politique que Ibn nomme les Lumières. I.:autorité, la hiérarchie, la tradition laissent place à la liberté, l'autonomie, et au libre usage de la raison. La raison devient critique et part à l'assaut des préjugés, des privilèges, des incohérences qui se manifestent en ce monde.

Le rationalisme cartésien perd de son influence au profit de !empirisme.

Les siècles précédents avaient préparé la mise à distance de la religion.

Les Lumières consomment ce divorce en s'appuyant sur l'idée de nature. les lumières • Le siècle de la raison critique Lumière naturelle éclairant chaque individu et le guidant vers la majo­ rité, la raison permet à l'homme de conquérir son autonomie.

Penser par soi-même, faire usage de sa raison, sortir de la minorité, de la tutelle de l'autorité religieuse et po­ litique, telle est la tâche de l'homme des Lumières. La raison n'est plus Lumière venue den haut découvrant les vérités in­ nées, les idées claires et distinctes, ainsi que la concevait Descartes. Elle nèst plus raison métaphysique, mais lumière naturelle en chacun, faculté critique qui s'appuie sur lèxpérience. Dès 1784, Kant (1724-1804) définit de manière éloquente les Lumières : « Quèst-ce que les Lumières? La sortie de l'homme de sa Minorité, dont il est lui-même responsable. [ ...

] Sapere aude1 ! Aie le courage de te servir de ton propre entende­ ment Voilà la devise des Lumières.

» (Réponse à la question: quest-ce que « les Lumières » ?). • Un homme perfectible qu'il faut instruire Si tout homme possède la raison, beaucoup manquent dè!ducation. Les Lumières visent à répandre le savoir, à éduquer chacun. Avec Rousseau (1712 - 1778) se développe l'idée de perfectibi­ lité humaine : puisque l'homme peut progresser, il faut l'instruire. L'alphabétisation progresse, les lecteurs sont de plus en plus nom­ breux, et les idées se propagent ainsi plus largement.

Les salons littéraires se développent et sont des lieux d'échanges intellectuels où se côtoient penseurs, artistes et noblesse éclairée. 1.

Ose penser 1 Diderot (1713-1784) et d�embert (1717 - 1783) travaillent à l'En­ cyclopédie, œuvre collective mo­ numentale à laquelle participent Buffon, Rousseau, Montesquieu et Voltaire.

Ce Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vise à réunir lènsemble du savoir acquis afin de le diffuser. Une raison militante • L'expérience contre la métaphysique Désormais, la raison se veut critique, source de liberté et d'autonomie.

Distance est prise avec l'autorité des Anciens : il faut oser penser par soi-même.

On veut s'affranchir de toute tutelle et de toute loi étrangère à la raison. Le philosophe adopte une attitude critique à l'égard de la métaphy­ sique.

Eloignée de l'expérience, parfois conçue comme œuvre de l'imagination, la science de l'être en tant qu'être est délaissée, parfois même décriée, par une raison qui s'appuie sur l'expérience. C'est de Newton (1642 - 1727) qu'héritent les penseurs du siècle des Lumières lorsque, sbpposant à la démarche cartésienne, ils consi­ dèrent que la raison, loin de pou­ voir trouver par elle-même et en elle-même des vérités absolues, doit élaborer la connaissance à partir de lbbservation. • l'empirisme ll!mpirisme hérité des travaux de Locke (1632 - 1704) se développe. Berlœley et Hume en sont les prin­ cipaux représentants.

Si Berkeley (1685-1753) en vient à élaborer un idéalisme réfutant !existence de la matière et se fondant en Dieu, Hume (1711 -1776), plus critique à lëgard des objets métaphysiques, examine les limites de la raison.

Il dénonce la croyance en sa toute puissance et affirme la primauté de }expérience. Kant posera après Hume la ques­ tion de l'usage légitime de la raison et limitera également la connais­ sance à la sphère des phénomènes. Néanmoins, il réhabilitera la méta­ physique en la réorientant vers le domaine pratique. • la critique de la religion La raison interroge la religion et critique les superstitions et invrai­ semblances que véhicule l'�glise.

En quête d�mancipation, elle refuse le christianisme qui voudrait la domp­ ter.

Ainsi, Diderot se proclame ma­ térialiste.

Œuvrant à l'Encyclopédie, il affirme, avec d'.Alembert, son des­ sein de promouvoir la raison avant la foi : « Nous sommes hommes avant que d'être chrétiens.

» Quant à Voltaire, il fustige le clergé et.... »

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