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Le xxe siècle Si le :x:Ixe siècle fondait ses espoirs dans une raison scientifique conçue comme source infinie de progrès et de bonheur, le xxe siècle souvre sur une crise scientifique et l'absurdité de la guerre.

La raison est mise à mal, on doute de sa toute puissance, aussi bien sur le plan pratique que théorique. Un siècle fait de bouleversements • l'h;sto;re du XX- siècle Le xx• siècle commence avec la guerre 1914 - 1918.

Suivent les « Années folles » et la libération des mœurs qui prend fin lors de la crise économique mondiale de 1929. Le conflit mondial qui oppose les Alliés (les États-Unis, li\ngleterre, et la France) aux puissances de 1:-\xe (l:Wemagne, l'Italie, le Japon entre autres) de 1939 à 1945 est une période noire.

La découverte des camps de concentration et des exac­ tions commises pose la question du mal et de la nature humaine.

La raison, en laquelle les Lumières fon­ daient tout espoir, se révèle capable du pire.

Les horreurs, les exactions commises, provoquent une crise du sens, un sentiment d'absurdité et d'injustice sans précédents. • L'interrogation des phnosophes La guerre, l'horreur concentration­ naire, la montée des totalitarismes, la décolonisation, la réforme des institutions, la perte de l'hégémo­ nie de l'Europe face au géant amé­ ricain, autant de faits qui suscitent non seulement réflexion et débats chez les philosophes, mais aussi un engagement militant. La plupart des penseurs du x:xe siècle ont combattu sur le front.

Certains, comme Freud, Husserl, Popper, Arendt.

Lévinas, se sont exilés face à la montée du nazisme, ou furent me­ nacés par l'antisémitisme.

Chacun est amené à interroger la politique, le totalitarisme, le mal et sa banalité, l'éthique et le rapport à l'autre, ou encore, à l'instar de Michel Foucault, le pouvoir.

Beaucoup, à l'image de Bergson, d�ain, de Sartre, ou de Merleau-Ponty, se sont battus pour un monde plus juste et ont fait figure d'intellectuels engagés. • les phUosophies de l'eldstence Face à un monde qui semble ab­ surde, le sujet se découvre dans sa contingence seul responsable de lui-même et des valeurs qu'il prône. Cexistentialisme, s'inspirant des tra­ vaux de Kierkegaard, se développe sous l'impulsion, notamment, de Sartre qui revendique la liberté du sujet et entend interroger !existence humaine sous sa forme concrète. Heidegger et Sartre s'intéressent, quoique de manière différente, au sens de l'existence humaine placée sous le signe de l'angoisse et de la contingence.

Le premier appelle à poser la question de l'�tre que le rapport technique au monde a fait oublier.

Le second place la subjec­ tivité et la liberté au centre de son analyse.

Tous deux interrogent les modalités d'une existence authenti­ que d'un sujet ayant perdu valeurs et repères dans un monde chaotique. le sujet en question • Freud et l'invention de l'inconscient thomme se pensait libre, auteur de ses actes.

Freud vient démentir cette illusion en mettant en évidence lèxistence de processus inconscients fondamentaux qui échappent à toute maîtrise du sujet et déterminent son être conscient Si le moi nèst pas maî­ tre en sa propre maison, la liberté du sujet et sa capacité à être maître de lui-même sont mises en question. Alain, Sartre, Popper sbpposeront à Freud, défendant pour les premiers la liberté et la responsabilité du su­ jet, pour le dernier le caractère non scientifique du freudisme. • la uague structuraHste Les sciences humaines connaissent un véritable essor, prenant leur autonomie et parcellisant le savoir. Chacune vise à penser l'homme sous un certain point de vue et de manière scientifique. Mais le structuralisme qui se déve­ loppe à partir de 1960 substitue à l'analyse du sujet celle des structures qui le font agir.

Le structuralisme, davantage méthode que doctrine, met au premier plan l'idée de structure (ensemble organisé dans lequel tout élément n'a de sens que par rapport aux autres éléments). On analyse la réalité humaine en termes de relations et d'interdépen­ dance.

C'est la fin du sujet humain compris comme source du sens et centre de l'analyse : l'individu ne se conçoit que comme élément d'une structure qui le dépasse, lui échappe, et le constitue. A la fin du JCxe siècle, le structura­ lisme perd de son influence, et cette vision antihumaniste laisse place à un renouvellement de l'interrogation sur le sujet la crise de la pensée • Une physique en mutation Le JCxe siècle rompt avec.... »

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