L'économie a connu un début de reprise (3,8 % de croissance en 1994 et 5 % prévu en 1995-1996). Cette...
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L'économie a connu un début de reprise (3,8 % de croissance en 1994 et 5 % prévu en 1995-1996).
Cette relative embellie amorcée à partir du second semestre 1994 et fondée sur la hausse des cours
mondiaux et l'amélioration des prix relatifs par la dévaluation du franc CFA a bénéficié aux secteurs
traditionnels d'expor-tation (cacao, café, coton, bois, banane).
L'inflation a pu être contenue à 6,9 % en
1995 et le gouvernement a entrepris de comprimer la masse salariale (300 milliards de francs CFA en
1993 et 180 milliards inscrits dans la loi de finances 1994-1995).
La dette extérieure totale (7,2 milliards
de dollars en 1994, soit 82 % du PIB) est passée à 7,27 milliards de dollars en 1994.
Son service reste
toujours un fardeau pour les finances nationales.
L'amélioration des résultats économiques et financiers a permis d'obtenir du FMI (Fonds monétaire
international) un crédit stand-by de 101 millions de dollars en septembre 1995, suivi d'autres
financements de cette organisation et de la Banque mondiale en février 1996 pour l'exécution du
quatrième programme d'ajustement structurel.
Au plan de la politique interne, une nouvelle Constitution a été promulguée le 18 janvier 1996 par le
président Paul Biya, maintenant l'État unitaire, instituant un Parlement bicaméral avec la création d'un
Sénat composé à 30 % de membres nommés par le chef de l'État, prévoyant, enfin, une Cour
constitutionnelle et des régions, fixant le mandat présidentiel à sept ans, renouvelable une fois.
Les
groupes d'opposition ont contesté cette Constitution, tout comme les partisans de la sécession des
anglophones réunis dans le SCNC (Congrès national du Cameroun méridional) qui ont mené campagne
aux Nations unies en 1995.
Les élections municipales reportées en septembre 1992 et en juillet 1994 se sont finalement tenues en
janvier 1996, avec la participation de 37 partis.
Les formations d'opposition ont accusé le pouvoir d'avoir
favorisé le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) en disqualifiant
certaines de....
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