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L'économie a poursuivi sa croissance en 1996 (5 %) et l'inflation a été contenue (4,8 %). Le gouvernement a poursuivi...

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« L'économie a poursuivi sa croissance en 1996 (5 %) et l'inflation a été contenue (4,8 %).

Le gouvernement a poursuivi la réduction des effectifs de la fonction publique (13 000 fonctionnaires "licenciés" de 1994 à 1997).

Les effets positifs de la hausse des cours des matières premières et de l'amélioration des prix relatifs par la dévaluation de 50 % du franc CFA (12 janvier 1994) se sont toutefois réduits. Les résultats économiques et financiers ont connu, en dépit de la restauration de la croissance depuis 1995, une évolution mitigée.

La politique économique d'austérité, qui privilégie le règlement d'une dette extérieure évaluée à 9,35 millions de dollars à la fin de 1996, pénalise les entreprises nationales déjà affectées par la baisse de la demande intérieure.

Les relations avec le FMI et la Banque mondiale, qui s'étaient améliorées entre septembre 1995 et février 1996, se sont à nouveau détériorées, du fait de la non-réalisation des objectifs du 4e programme d'ajustement structurel de l'économie conclu en septembre 1995, qui auraient supposé réformes structurelles et restauration complète des finances publiques.

Toutefois, de nouveaux contacts ont été pris, en juin 1997, avec le FMI, qui pourraient rétablir de bonnes relations et permettre l'obtention d'une facilité d'ajustement structurel renforcée. Sur le plan de la politique intérieure, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) du président Paul Biya, le Front social-démocrate (SDF) de John Fru Ndi et l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Bello Bouba Maïgari ont tenu leurs congrès en décembre 1996 et janvier 1997, avec les élections en ligne de mire (législatives reportées au 17 mai et présidentielle prévue en octobre 1997).

C'est dans.... »

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