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L'économie camerounaise a poursuivi la dynamique de croissance engagée depuis 1994-1995 et consécutive à la dévaluation du franc CFA. La...

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« L'économie camerounaise a poursuivi la dynamique de croissance engagée depuis 1994-1995 et consécutive à la dévaluation du franc CFA.

La croissance serait néanmoins passée de 5,2 % à 4,9 % courant 1998-1999, selon le Comité monétaire national.

Les pouvoirs publics ont continué les réformes d'ajustement soutenues par le FMI et la Banque mondiale.

En septembre 1998, un prêt de 42 milliards de francs CFA a d'ailleurs été accordé dans le cadre de la Facilité d'ajustement structurel renforcée (FASR) conclue en août 1997. La crise asiatique aurait provoqué, selon le ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances, Édouard Akame Mfoumou, un manque à gagner de 47 milliards de francs CFA.

La trésorerie de l'État a souffert d'une conjoncture internationale difficile, notamment dans le secteur pétrolier (chute du prix du baril de 20 à 10 dollars).

L'objectif de 140 milliards de francs CFA de recettes pétrolières, inscrit au budget 19981999, semblait difficile à atteindre. Le gouvernement a engagé de nouvelles privatisations d'entreprises publiques ou parapubliques (sucre, huile).

Il est également tenu de réaliser d'autres critères d'ajustement (plein recouvrement de la TVA [Taxe sur la valeur ajoutée], assainissement budgétaire, accélération du recouvrement des recettes non pétrolières, plan de restructuration de la Sécurité sociale, lutte contre la pauvreté, révision de la loi relative à l'exportation des grumes).

La conduite de ces réformes était déterminante dans l'évolution des relations avec le FMI et la Banque mondiale. Sur le plan de la politique intérieure, le président Paul Biya a fait de son parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), la pièce maîtresse de sa stratégie de "démocratie apaisée". En position de force, le président pouvait définir les conditions du dialogue politique avec les principales formations d'opposition, minées par des luttes de leadership.

Le Front social-démocrate (SDF) de John Fru Ndi a été confronté à la dissidence de son vice-président Souleymane Mahamat en octobre 1998. L'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) a été, pour sa part, secouée par des critiques portant sur l'accord de gouvernement conclu avec le.... »

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