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L'économie camerounaise est restée en croissance (4,2 % en 2000). Selon le Comité monétaire national réuni le 22 février 2001,...

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« L'économie camerounaise est restée en croissance (4,2 % en 2000).

Selon le Comité monétaire national réuni le 22 février 2001, l'inflation était de 2 %, l'accumulation des arriérés intérieurs arrêtée, les relations avec les créanciers extérieurs normalisées, le compte d'opérations créditeur de 126,5 milliards FCFA. Plusieurs facteurs expliquent ce maintien : la bonne tenue du cours du pétrole, l'éligibilité à l'"initiative d'allégement de la dette" des pays pauvres très endettés (PPTE) - 37 milliards FCFA, dont 20 milliards FCFA en dons, ont été versés au titre des ressources PPTE pour 2000-2001 -, les anticipations positives des effets induits en termes de revenus par la construction de l'oléoduc Tchad-Cameroun (1 070 km), lancée les 18 et 20 octobre 2000 par les présidents Idriss Déby et Paul Biya. Le gouvernement a cependant été confronté à l'explosion de la pauvreté (touchant plus de 50 % de la population) et à des contestations multiformes concernant les modalités des privatisations (eaux, électricité, Cameroon Development Corporation, téléphone).

Il devait accélérer la lutte contre la corruption, la réforme du régime financier du budget de l'État et développer la compétitivité de l'économie.

La consolidation du redressement et l'intégration progressive à la mondialisation en dépendaient. Avec le report des élections municipales (8 décembre 2000), l'adoption par l'Assemblée nationale (6 décembre 2000) des projets de loi sur le financement public des partis politiques et des campagnes électorales et sur la création d'un Observatoire national des élections a marqué l'actualité politique.

Ces.... »

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