L'économie camerounaise est restée fragile en 2002 : croissance de 4,3 %, inflation de 4,5 % et investissements directs étrangers...
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L'économie camerounaise est restée fragile en 2002 : croissance de 4,3 %, inflation de 4,5 % et
investissements directs étrangers stagnant à 1,3 milliard de dollars.
La revue trimestrielle FMI-Banque
mondiale, du 27 février au 17 mars 2003, attribuait cette situation au retard pris dans les réformes
structurelles.
Les critiques pointant les effets pervers des privatisations (augmentation du tarif de
l'électricité dans un contexte de pénurie, crise du transport ferroviaire de voyageurs, controverses dans la
cession partielle de la CDC [Cameroon Development Corporation]) se sont amplifiées, alors que le
gouvernement était confronté à la pression des institutions de Bretton Woods en faveur de l'accélération
de ces dernières (eau, transport aérien, stockage et distribution des produits pétroliers), de réformes de
gouvernance (création d'une Cour des comptes) et de la finalisation d'un document stratégique de
réduction de la pauvreté (DSRP) approprié et cohérent.
L'atteinte par le Cameroun du point d'achèvement
de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), qui devrait permettre une réduction de la
dette de 1 400 milliards FCFA à injecter dans la lutte contre la pauvreté (affectant près de 56 % de la
population), et la poursuite du programme triennal appuyé par la Facilité pour la réduction de la pauvreté
et pour la croissance (FRPC, dispositif de financement établi avec le FMI en 1998 et reconduit en 2000)
en étaient tributaires.
Avec la célébration des vingt ans de pouvoir du président Paul Biya, la victoire du Rassemblement
démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) aux législatives et municipales du 30 juin 2002
ont marqué l'actualité politique.
Au-delà de la restructuration du gouvernement de coalition (24....
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