Lecture, chemin de la liberté Faire lire, à l'ère de l'audiovisuel, est devenu l'objectif de tous les éducateurs. A la...
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Lecture, chemin
de la liberté
Faire lire, à l'ère de l'audiovisuel, est devenu
l'objectif de tous les éducateurs.
A la fin du
XVIII• siècle, le tirage d'un livre pouvait atteindre
3 000 exemplaires.
Vers 1830, il dépassait parfois
10 000 exemplaires.
En 1954, les Carnets du Major
Thompson, de Pierre Daninos, est le type même du
best-seller avec plus de 500 000 exemplaires.
Et
nous sommes encore loin des 5 millions d'exem
plaires qu'avait atteints en langue anglaise Autant en
emporte le vent de Margaret Mitchell entre 1936 et
1956 ! Le phénomène de la communication de
masse, qui rend nécessaire la fourniture de lectures
abondantes et bon marché à des lecteurs de plus en
plus nombreux, a bouleversé l'édition au point
qu'on a parlé d'une véritable" révolution du livre».
D Après 1848, on avait découvert - et des
éditeurs comme Jules Hetzel en furent conscients que le chemin de la liberté passe par les conquêtes
culturelles et que le livre à grande diffusion est une
arme au service du peuple.
Au XX• siècle, un double
phénomène confirme ces prévisions : le best-seller
et le paperback ou livre au format de poche.
D Le premier est le résultat d'une véritable
politique des géants de l'édition.
Un best-seller,
lancé comme livre de choc, doit ensuite poursuivre
sa carrière comme livre de fond.
D Le second, le livre en format de poche, apparaît
en France en 1953 sous l'influence de la collection
anglaise Penguin fondée en 1935.
D'abord réticente,
la France, très attachée à la suprématie du livre
«broché», cède à la vogue du livre « de poche», à
gros tirages et à prix réduits.
En 1980, 130 millions
de livres en....
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