Devoir de Philosophie

Légion La légion était l'unité fondamentale de l'armée romaine et elle fut l'instrument de la politique de conquête de Rome....

Extrait du document

« Légion La légion était l'unité fondamentale de l'armée romaine et elle fut l'instrument de la politique de conquête de Rome.

Le mot vient du verbe latin cc legere » qui signifie « ramasser, cueillir» et cc choisir» : une levée de troupes est un enrôlement de soldats que l'on a choisis. Le mot « légion » s'est maintenu dans certains cas : des corps d'infanterie s'appelaient ainsi, à l'image des légions romaines, sous François 1er_ La Légion étrangère française a été créée en 1831 et elle est composée de volontaires, souvent étrangers.

Les Espagnols ont également créé, en 1920, une Légion étrangère, ou tercio, fonctionnant sur le même principe.

Enfin, les légions de gendarmerie - les gendarmes sont un corps_ militaire correspondent, en France, aux régiments dans les autres armées. A Rome au début, comme en Grèce, l'armée n'était pas permanente, mais les citoyens la constituaient en cas de besoin.

Puis apparut une armée de métier où les citoyens se firent progressivement plus rares.

Parallèlement, l'art de la guerre, réduit à des affrontements assez simples chez les Grecs, a été considérablement développé par les Romains. Recrutement des effectifs Dans les cités grecques donc, tous les citoyens devaient effectuer le service militaire.

Les Athéniens pouvaîent être appelés de dix-huit à soixante ans.

L'instruction militaire se faisait entre la dix-huitième et la vingtième année : les «éphèbes» faisaient une première année de préparatîon physique et militaire, puis ils tenaient garnison dans I' Attique durant la seconde année de leur service (voir à Pédagogue).

A Sparte, c'est dès l'âge de sept ans que l'on commençait à former les enfants, en leur apprenant à.

vivre à la dure, à supporter la fatigue et la douleur.

Dans les cités grecques, lorsqu'éclatait une guerre, on procédait selon l'importance du conflit, soit à la levée de quelques classes, les plus jeunes, soit à une mobilisation générale.

On pouvait aussi enrôler les hommes libres, métèques ou périèques (voir à Clientèle), puis, après la guerre du Péloponnèse entre Athènes et Sparte (431-404 avant J.-C.), on engagea des mercenaires. La politique du recrutement suivit une évolution analogue à Rome.

De la fondation de la ville (753 avant J.-C.) à Marius, plébéien qui obtint en 107 avant J.-C. le consulat et le commandement d'une partie de l'armée, celle-ci fut composée de l'ensemble des citoyens. Au début, il y avait trois mille fantassins (mille par tribu) et trois cents cavaliers.

L'ensemble formait une légion, commandée par le roi.

Puis s'opérèrent deux transformations : la plèbe fut appelée à servir - probablement à la fin du VIe siècle avant J .-C.

- dans une armée qui, au début, avait été uniquement patricienne, et Servius Tullius, roi de 578 à 534 avant J.-C., divisa le peuple en quatre tribus et en sept classes, d'après la fortune.

Les citoyens de la classe la plus riche servirent dans la cavalerie (environ mille huit cents hommes), ceux des cinq classes suivantes dans l'infanterie.

Seuls les non-possédants, appartenant à la dernière classe, n'étaient pas appelés.

Il y eut alors quatre légions de quatre mille hommes chacune environ, divisées en centuries ou groupes de cent hommes. Puis, sous la république, Marius supprima le critère de richesse pour le recrutement.

On admit les nonpossédants, par la suite les affranchis, les provinciaux qui n'étaient pas citoyens, parfois même les esclaves. La cavalerie fut formée d'alliés, puis d'auxiliaires étrangers, gaulois, espagnols ou germains.

L'armée fut normalement constituée de quatre légions mais, en cas de besoin, on pouvait appeler un grand nombre d'hommes.

Polybe estime à deux cent soixante-treize mille les citoyens mobilisables en 225 avant J.-C. Sous l'empire, l'armée fut permanente et professionnelle.

A partir d' Auguste, elle eut pour mission, de plus en plus, de veiller aux frontières, loin de Rome. Elle comptait cent cinquante mille hommes, engagés pour vingt ans : il suffisait de lever chaque année un contingent d'environ dix mille soldats pour assurer les effectifs.

Il y eut sous Marc-Aurèle une trentaine de légions.

Les troupes auxiliaires, où l'on servait pour vingt-cinq ans, étaient encore plus nombreuses.

Si l'obligation militaire demeura, pour les citoyens, sous l'empire, elle devint- en fait théorique: les engagés volontaires suffisaient.

La solde, les primes, le pécule de sortie, plus tard des distributions de terres, l'octroi du droit de cité aux auxiliaires stimulaient les vocations. Au Bas-Empire on dut toutefois pallier la désaffection grandissante des citoyens pour le métier militaire; les troupes auxiliaires, formées de barbares, constituèrent désormais l'essentiel des forces armées romaines et certaines furent même promues légions.

Les citoyens riches eurent alors à fournir un «remplaçant», c'est-àdire un mercenaire servant à leur place.

S'en remettant à des étrangers du soin de le défendre, le citoyen romain avait désormais bien hypothéqué son indépendance. Organisation de l'armée Dans l' Antiquité, les chefs militaires étaient des magistrats : à Athènes, les stratèges, élus par le peuple, nommaient des « lochages », commandant des compagnies d'environ cent hommes ou «loches», qui se regroupaient en unités ou «taxis», dix par tribu.

Il y avait trois corps d'infanterie : le principal était celui des hoplites, ou infanterie lourde, solidement armés et bien équipés.

Des troupes légères les appuyaient : lanceurs de javelots, archers, frondeurs projetant avec une fronde des pierres ou des balles de plomb.

Un corps intermédiaire, les «peltastes», étaient ainsi nommés pour leur petit bouclier rond, le «pelté».

A l'époque homérique, des guerriers étaient aussi montés sur des chars, par équipages de deux hommes, l'un conduisant, l'autre combattant.

Au ye siècle avant J.-C., la cavalerie comprenait mille hommes à Athènes et six cents à Sparte, où les magistrats chargés du commandement militaire, les polémarques, avaient sous leurs ordres chacun un corps de troupe ou «more», lui-même divisé en loches. A Rome également, sous la république, le général était d'ordinaire un magistrat, consul ou préteur, qui pouvait fort bien n'avoir aucune expérience militaire avant sa désignation.

Il commandait toutes les légions composant l'armée.

Six tribuns militaires exerçaient le commandement de chaque légion par roulement, un · jour ou un mois chacun.

Ils étaient souvent ,choisis parmi les jeunes gens appartenant aux grandes familles. Sous l'empire, ils eurent.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓