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L'Égypte au cimetière du Père—Lachaise

Publié le 09/01/2015

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CHAPELLES Les chapelles funéraires sont omniprésentes au Père-Lachaise, mais rares sont celles qui sont en tièrement d'inspiration égyptienne, comme celle de la famille Wallerstein dans la 7e division. Le plus souvent, il s'agit surtout d'éléments égyptiens intégrés à des formes plus classiques des frises symboliques ornées de Pankh, de l'uraeus (tombeau de la famille Dubail datant de 1829, 13' division), du disque ailé, de serpents, de lotus, de papyrus (tombe de Fourier), de personnages vêtus ou coiffés à l'égyptienne comme la tombe des familles Fouchard et Caron datant de 1915 (70e division) dominée par une tête pharao nique un doigt sur les lèvres, qui est peut-être un signe maçonnique. Des tombes reprennent simplement la forme de stèles ou de sarcophages antiques. Rares sont celles qui s'inspirent entièrement de l'Égypte ancienne comme celles de Joseph Noé (43e division) ou d'Hippolyte Peyre de La Crave (49e division) ornée d'une harpe égyptienne antique à tête de lion, de disques ailés portant une tête d'ange et des armoiries de la famille.En revanche, les sphinx, très présents au cimetière Montmartre, sont rares au Père-Lachaise. Le Père-Lachaise, où sont enterrés de nombreux écrivains et artistes ¬Nerval, Delacroix, Bal¬zac, Chopin, Wilde, Mo¬digliani -, est aussi le premier cimetière pari¬sien à accepter la cons¬truction de tombeaux d'inspiration égyptien¬ne. Ce qui n'a rien d'étonnant vu le nom¬bre d'égyptologues cé¬lèbres qui sont inhumés dans la plus vaste nécro¬pole de la capitale.

« lant parfois des symboles ma­ çonniques.

La tradition égyp­ tisante a traversé toutes les époques jusqu'à nos jours.

Il suffit pour s'en convaincre d'arpenter les allées de la par ­ tie la plus moderne du Père ­ Lachaise .

Les égyptologues au Père-Lachaise D e nombreuses , personnali­ tés liées à l'Egypte sont enterrées au Père -Lachaise, comme Champollion, Monge, Jomard ...

Plus nombreux en­ core sont ceux qui ont souhai ­ té que leur dernière demeure rappelle les rites égyptiens dans un syncrétisme religieux qui fait fi de l'appartenance religieuse des défunts.

Gaspard Monge fut le pre­ mier président de l'Institut d'Égypte.

Sa tombe se trouve dans la 18 • division, comme celle de Joseph Fourier, pre­ mier secrétaire perpétuel de l'Institut d'Égypte .

Sa tombe, qui date de 1830, a la forme d'un petit naos abritant le buste du savant, qui fut déro­ bé et remplacé par celui d'un chirurgien ...

Car les vols ne sont pas rares au Père-Lachai ­ se ! Dans la même 18• division du cimetière se trouve la sé­ pulture de Jean -François Cham­ pollion, surmontée d'un obé­ lisque.

Edme Fran çois Jomard, savant de l'expédition de Bo­ naparte qui dirigea la Des­ cription de l'Égypte, est inhu­ mé dans un tombeau, datant de 1862, surmonté d'un obé­ lisque (49 • division).

Obélisques et pyramides L es tombes entièrement de style égyptisant sont rares.

La plupart sont en effet des sépultures classiques rehaus-. »

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