LEIBNIZ « Il nous vient des pensées involontaires, en partie de dehors par les objets qui frappent nos sens, et...
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LEIBNIZ
« Il nous vient des pensées involontaires, en partie de dehors par les
objets qui frappent nos sens, et en partie au-dedans à cause des impres
sions (souvent insensibles) qui restent des perceptions précédentes qui
continuent leur action et qui se mêlent avec ce qui vient de nouveau.
Nous sommes passifs à cet égard, et même quand on veille, des images
(sous lesquelles je comprends non seulement les représentations de
figures, mais encore celle des sons et d'autres qualités sensibles) nous
viennent, comme dans les songes, sans être appelées.
La langue alle
mande les nomme fliegende Gedanken, comme qui dirait des pensées
volantes, qui ne sont pas en notre pouvoir, et où
il y a
quelquefois bien
des absurdités qui donnent des scrupules aux gens de bien et de l'exer
cice aux casuistes et directeurs des consciences.
C'est comme dans une
lanterne magique qui fait naître....
»
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