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léon WALRAS Pourquoi s'obstiner à expliquer très péniblement et très incorrectement ... en se servant de la langue usuelle, des...

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« léon WALRAS Pourquoi s'obstiner à expliquer très péniblement et très incorrectement ...

en se servant de la langue usuelle, des choses qui, dans la langue des mathématiques, peuvent s'énoncer en bien moins de mots, d'une façon bien plus exacte et bien plus claire? Eléments d'économie politique pure, 1874 L'économiste français Léon Walras est né à Evreux en 1834, il est mort à Clarens en Suisse en 1910.

De formation scientifique (diplômé de l'école des Mines de Paris), professeur à l'Université de Lausanne, Léon Walras est le fondateur du courant de l'équilibre général, courant dominant au sein de la pensée néoclassique. valeur-utilité, valeur-rareté Walras s'appuie dans son approche de la valeur sur les analyses de son père Auguste Walras (1800-1866).

La valeur d'un bien est fonction de sa rareté et de son utilité.

L'utilité est conçue comme indépendante de toute appréciation morale.

"Qu'une substance soit recherchée par un médecin pour guérir un malade ou par un assassin pour empoisonner sa famille, c'est une question très importante à d'autres points de vue, mais tout à fait indifférente au nôtre.

La substance est utile pour nous dans les deux cas". la modélisation mathématique Sur le plan des méthodes, Walras prolonge l'approche de Cournot en donnant une place centrale dans l'analyse économique à la formalisation mathématique.

Celle-ci est considérée comme seule démonstrative et susceptible d'éviter les argumentations ap­ proximatives. le modèle de l'équilibre général l'objectif du modèle Dans "Eléments d'économie politique pure" (1874) Walras pré­ sente un modèle d'équilibre général.

L'objectif de Walras est de "démontrer" rigoureusement l'idée centrale des économistes libé­ raux selon laquelle le libre jeu de la concurrence conduit à la for­ mation d'un système de prix qui assure l'équilibre entre l'offre et la demande sur tous les marchés, équilibre qui correspond à la meilleure allocation possible des ressources. la démarche du modèle Dans ce but, Léon Walras adopte une approche en terme d'équi­ libre général.

La demande d'un produit dépend non seulement du prix du produit considéré mais aussi du prix de tous les autres produits.

Il faut donc prendre en compte les interdépendances en­ tre tous les marchés. Walras construit un système d'équations qui prend en compte les interdépendances entre les différents marchés.

Il distingue trois types de marché : le marché des produits, celui des "services pro­ ducteurs" (facteurs de production), le marché de la monnaie. Walras pose alors que la demande globale d'un produit est la somme des demandes individuelles, il est donc possible d'établir des fonctions de demande globale pour l'ensemble d'un pays.

Il ne s'agit pas de calculer empiriquement cette demande globale mais de l'exprimer mathématiquement.

Equations de demande, équa­ tions de coût.

..

Walras élabore ainsi progressivement un système d'équations représentant l'ensemble des relations d'échange.

Les "inconnues" de ce système, ce sont les prix.

S'il existe une solu­ tion à ce système d'équations, c'est qu'il existe un ensemble de prix (prix du produit A, prix du produit B, prix du produit C, ) qui assure l'équilibre sur tous les marchés.

Walras considère que ce système d'équations a une solution car il y a autant d'équations que d'inconnues dans le système. Il lui restera ensuite à montrer comment la flexibilité des prix en situation de concurrence assure la mise en place effective de ce système de prix d'équilibre.

En effet, chaque agent ne détermine le niveau de son offre et de sa demande qu'en ayant connaissance du système de prix.

Si celui-ci n'est connu que lorsque les offres et les demandes individuelles.... »

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