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Les bouleversements économiques et sociaux de la France pendant les > Jamais [...] un Français parcourant la France n'a pu...

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« Les bouleversements économiques et sociaux de la France pendant les > Jamais [...] un Français parcourant la France n'a pu y constater d'aussi grands et rapides change­ ments. [...] Nos vieilles villes et nos anciens bourgs sont en proie aux chantiers qui travaillent à les rajeunir. Par exemple, Paris, blanchi tout en conservant ses lignes, débordant d'automobiles autour de ses monuments restaurés, se pénètre de trois autoroutes, s'entoure d'un boulevard périphérique et dresse d'innombrables immeubles neufs dans ses murs et ses environs. La médaille a son revers.

Notre développement industriel réduit inéluctablement l'importance rela­ tive de notre agriculture.

Comment, étant ce que je suis, ne serais-je pas ému et soucieux en voyant s'estomper cette société campagnarde, installée depuis toujours dans ses constantes occupations et encadrée par ses traditions; ce pays des villag es immuables,[...] de l'éternel retour des labours, des semailles et des moissons; cette contrée de légendes, chansons et danses ancestrales, des patois, costumes et marchés locaux; cette France millénaire, que sa nature, son activité, son génie, avaient faite essentiellement rurale? Comment méconnaître que si, dans notre existence de peuple, la cité - et d'abord, la capitale - ne cessa jamais d'être le siège et le décor de l'appareil officiel, le foyer des arts et des sciences, le rendez-vous principal du commerce, la meilleure place pour les ateliers, è'est la campagne qui demeurait la source de vie, la mère de la population, la base des institutions, le recours de la patrie? [...] Il est fini, en effet, le temps où l'agriculture française était celle de la subsistance, où le paysan, sans changer jamais rien à ce qu'il faisait pousser sur son lopin de terre, cultivait surtout de quoi se nourrir lui-même et nourrir sa famille, où les surplus suffisaient à l'alimentation des villes, où les douanes et les octrois empêchaient l'intrusion des denrées du dehors.

La machine est passée par là, bouleversant l'antique équilibre, imposant le rendement, accumulant des excédents, créant partout des biens et, du coup, des désirs nouveaux, suscitant chez les paysans le besoin de gagner davantage, provoquant la pression massive des produits étrangers et exigeant de nous en contrepar­ tie l'offre de la qualité.

C'est donc le marché qui, désormais, dicte à l'agriculture ses lois qui sont : la spécialisation, la sélection, la vente. Source: Charles De Gaulle, Mémoires d'espoir, Le renouveau 1958-1962, Paris, Pion, 1970. Histoire Questions 1.

Quelles transformations s'opèrent dans les villes et pourquoi? 2.

En quoi le document nous renseigne-t-il sur la ? 3.

Quelles sont les autres évolutions du monde du travail durant cette période? 4.

I.:expression est-elle justifiée? Corrigé Questions 1.

Le document témoigne des importantes modifications que vivent les villes françaises durant cette période.

C'est d'abord le nouveau souffie de la construction, avec le développement des ban­ lieues, voire des villes nouvelles dans la périphérie parisienne, la restructuration des quartiers an­ ciens, etc.

On construit beaucoup durant cette période en raison de l'importance de la croissance démographique liée au baby-boom mais.... »

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