Les citations-clés 9-Alexandre de Médicis (acte 1, se. 2) L'orfèvre: « C'est en vertu des hallebardes qui se promènent sur...
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«
Les citations-clés
9-Alexandre de Médicis
(acte 1, se.
2)
L'orfèvre: « C'est en vertu des hallebardes qui se promènent sur la plate
forme, qu'un bâtard, une moitié de Médicis, un butor que le ciel avait fait
pour être garçon boucher ou valet de charrue, couche dans le lit de nos
filles, boit nos bouteilles, casse nos vitres ; et encore le paye-t-on pour
cela.
»
9-Art
(acte Il, se.
2)
Tebaldeo : « Je plains les peuples malheureux, mais je crois en effet qu'ils
font les grands artistes : les champs de bataille font pousser les moissons,
les terres corrompues engendrent le blé céleste.
»
9' Folie de Lorenzo
(acte Il, se.
1)
Lorenzo : « ô jour de Sang, jour de mes noces ! Ô soleil, soleil ! il y a assez
longtemps que tu es sec comme le plomb ; tu te meurs de soif, soleil !
son sang t'enivrera.
Ô ma vengeance ! qu'il y a longtemps que tes ongles
poussent ! ô dents d'Ugolin, il vous faut le crâne, le Crâne ! »
• Libertinage
(acte 1, se.
1)
Lorenzo : « Quoi de plus curieux pour le connaisseur que la débauche à
la mamelle ? Voir dans un enfant de quinze ans la rouée à venir ; étudier,
ensemencer, infiltrer paternellement le filon mystérieux du vice dans un
conseil d'ami, dans une caresse au menton - tout dire et ne rien dire, selon
le caractère des parents - habituer doucement l'imagination qui se déve
loppe à donner des corps à ses fantômes, à toucher ce qui l'effraie, à mépri
ser ce qui la protège ! »
9' Masques et déguisement
(acte Ill, se.
3)
Lorenzo : « Je croyais que la corruption était un stigmate, et que les
monstres seuls le portaient au front.
J'avais commencé à dire tout haut
que mes vingt années de vertu étaient un masque étouffant - ô Philippe !
j'entrai alors dans la vie, et je vis qu'à mon approche tout le monde en
faisait autant que moi ; tous les masques tombaient devant mon regard ;
l'Humanité souleva sa robe et me montra, comme à un adepte digne d'elle,
sa monstrueuse nudité.
J'ai vu les hommes tels qu'ils sont, et je me suis
dit: pour qui est-ce donc que je travaille ? »
i.
Meurtre d'Alexandre
• (acte Ill, se.
3)
Lorenzo: « Les hommes ne m'avaient fait ni bien ni mal; mais j'étais bon,
et, pour mon malheur éternel, j'ai voulu être grand.
Il faut que je l'avoue;
si la Providence m'a poussé à la résolution de tuer un tyran, quel qu'il fût,
l'orgueil m'y a poussé aussi.»
• (acte 111, se.
3)
Lorenzo : «....
»
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