Les combats qui se sont poursuivis durant 1999 entre, d'une part, l'armée gouvernementale, appuyée par les miliciens Cobras et l'armée...
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Les combats qui se sont poursuivis durant 1999 entre, d'une part, l'armée gouvernementale, appuyée par
les miliciens Cobras et l'armée angolaise, d'autre part, les miliciens Cocoyes et Ninjas, proches du
président déchu en 1997 Pascal Lissouba et de son dernier Premier ministre Bernard Kolélas, ont encore
aggravé les souffrances endurées par la population congolaise depuis les premiers affrontements
politiques en 1993.
C'est même une situation de catastrophe humanitaire qu'ont connue les populations
déplacées du sud du pays, contraintes de fuir les combats et de se terrer dans les forêts pour échapper à
la systématisation des exactions, viols et pillages.
Plusieurs centaines de milliers de réfugiés ont été
coupés de toute assistance sanitaire et nutritionnelle pendant plusieurs mois.
Un accord de cessation des hostilités, signé le 29 décembre 1999 sous la médiation du président
gabonais, Omar Bongo, entre le commandement militaire et les responsables de l'opposition armée, a
permis un retour progressif des déplacés.
Pour autant, le problème du désarmement et de la réinsertion
des miliciens restait prégnant, plus de....
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