Les difficultés économiques et financières de l'État ont persisté en 1989 et 1990. Le gouvernement a poursuivi sa politique de...
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Les difficultés économiques et financières de l'État ont persisté en 1989 et 1990.
Le gouvernement a
poursuivi sa politique de rigueur, réduisant les dépenses publiques et essayant de relancer l'activité
économique.
La fraude fiscale et douanière a, de nouveau, été dénoncée.
Le budget, en 1989-1990, est
resté fixé à 600 milliards de FCFA, comme l'année précédente.
Son maintien a été possible grâce au
rééchelonnement d'une partie de la dette publique, obtenu en mai 1989, et à la mise en oeuvre, depuis
1988, d'un programme de stabilisation des finances publiques et d'ajustement structurel.
Le secteur cacao, qui représente 40% des exportations agricoles, a fait l'objet d'une réforme, avec
notamment la baisse de 40% des prix d'achat aux planteurs (septembre 1989).
De même, les prix d'achat
du café et du coton ont été abaissés respectivement de 60% et de 32% (novembre 1989).
La réforme
des entreprises publiques s'est poursuivie et plusieurs contrats ont été signés entre l'État et certaines
d'entre elles pour parvenir à l'amélioration de leurs performances et à l'assainissement de leur situation
financière.
Mais en dépit de ces mesures, la reprise n'a pas eu lieu.
Sur le plan politique, une certaine agitation s'est manifestée à la suite de l'arrestation, en février 1990, de
Me Yondo Black et d'une dizaine d'autres personnes, accusées d'avoir incité la population à la révolte.
Lors de l'assemblée extraordinaire des avocats réunie en mars 1990 à ce sujet, le bâtonnier du barreau
camerounais, Me Bernard....
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