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LES FLUX D'ENERGIE
En cette fin du � siècle, le bilan énergétique mondial reste
dominé par le pétrole.
Mais une remise en cause de sa supréma
tie s'est ébauchée.
► 1973 et 1979 marquent l'apogée du pétrole
■ Le pétrole a conquis la première place dans les sources d'énergie en moins
d'un siècle.
Sa domination dans le bilan énergétique mondial s'est établie soli
dement entre le milieu des années 1950 et 1973.
Depuis les choa pétroliers, une nouvelle ère énergédque s'est ouverte.
Le
pétrole représente en 1950 28 o/o du bilan énergétique mondial, en 1979
45 %, mals est ramené à moins de 40 o/o dès 1984.
■ Le premier choc pétrolier est intervenu au moment de la guerre du Kip
pour (octobre-novembre 1973), l'autre au moment de la révoludon Iranienne
( 1979) et de la guerre Iran-Irak.
Les deux chocs pétroliers ont mis en évidence
les risques de pénurie mondiale de pétrole.
■ Après 1973, une nouvelle ère énergédque.
Dès 1974, le japon et l'Europe
de l'Ouest mettent en œuvre d'importants programmes d'économies d'éner
gie, et tous les grands pays importateurs tentent de réduire leur dépendance
vis-à-vis de l'OPEP.
► la production
La carte pétrolière se modifie sensiblement, au point qu'aujour
d'hui l'OPEP, dont le Proche-Orient constitue le bastion essen
tiel, ne produit plus environ que le cinquième du total mondial.
■ L'Union soviétique est devenue le premier producteur mon
dial (plus de 600 millions de tonnes par an).
Ceci est dû surtout
à la mise en production du gisement du 3e Bakou (basse vallée
de l'Ob).
Les réserves prouvées sont cependant limitées, et on
s'attend à une baisse de la production soviétique si la recherche
pétrolière ne se développe pas plus activement.
■ L'Amérique du Nord, c'est-à-dire Canada, États-Unis et
Mexique, est la principale zone de production.
Si on y ajoute la
mer du Nord, on constate que c'est l'ensemble qui a vu sa pro
duction augmenter le plus dans les quinze dernières années.
L'extraction ne s'y est développée à ce point que dans la mesure
où les prix élevés pétrole pouvaient le justifier : beaucoup de
gisements sont situés dans des zones difficiles (réglons nordiques,
extraction en mer ou «offshore» sous des tranches d'eau consi
dérables, atteignant 2 000 mètres).
Dans ces pays, sauf au Mexique (8 milliards de tonnes), la produc
tion ne plus guère progresser surtout là où, comme au Texas, la
recherche pétrolière a été depuis longtemps poussée.
► le raffinage
L'industrie du raffinage reste principalement située dans les pays
développés, mais elle tend à se délocaliser dans la mesure où les
pays développés d'économie de marché réduisent leur capacité
de raffinage, tandis que l'URSS et la plupart des pays expor
tateurs en voie de développement augmentent la leur.
Ces der
niers souhaitent tirer mieux parti de leurs richesses pétrolières.
En conséquence, la part des produits raffinés dans les échanges
pétroliers augmente, tandis que l'industrie du raffinage des pays
développés s'intéresse de plus en plus aux produits chimiques les
plus élaborés, délaissant les autres.
► le transport du pétrole
L'évolution récente des échanges pétroliers l'a affecté très pro
fondément.
La diminution des quantités transportées (963 000 t
de brut en 1987 alors qu'il y en avait 1 361 000....
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