Devoir de Philosophie

Les horloges La nuit, dans le silence en noir de nos demeures, Béquilles et bâtons, qui se cognent, là-bas; Montant...

Extrait du document

« Les horloges La nuit, dans le silence en noir de nos demeures, Béquilles et bâtons, qui se cognent, là-bas; Montant et dévalant les escaliers des heures, Les horloges, avec leurs )!as; Émaux naïfs derrière un verre, emblèmes Et fleurs d'antan, chiffres maigres et vieux; Lunes des corridors vides et blêmes, Les horloges, avec leurs yeux; Sons morts, notes de plomb, marteaux et limes, Boutique en bois de mots sournois Et le babil des secondes minimes, Les horloges, avec leurs voix; Gaines de chêne et bornes d'ombres, Cercueils scellés dans le mur froid, Vieux os du temps que grignote le nombre, Les horloges et leur effroi; Les horloges Volontaires et vigilantes, Pareilles aux vieilles servantes Boitant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas, Les horloges que j'interroge Serrent ma peur en leur compas. Émile VERHAEREN, Au bot·d de la route. Sous la forme d'un commentaire composé, vous rendrez compte de votre lecture personnelle de ce texte.

Vous pourriez par exemple - mais cette indication vous laisse toute liberté de choisir votre démarche - étudier comment l'interrogation angoissée du poète interprète en la déformant la réalité sensible. un aspect un peu chaotique d'une imagination assombrie, ce que sou­ ligne encore plus sa versification en train de se libérer [ (ce terme de « versification libérée», loin de la rigidité des strophes.traditionnelles stylistique. 8.

Qu'elle soit placée au est celui qu'il appliquera à ses Villes tentaculaires.) (3)] Certes milieu de l'idée générale qui r ici sous (10) n'est-ce· pas ici la voix du }orme ogative est Temps, développant l'« effroi » des sans importance.

Les en­ .

hommes par son avance inexora­ tremêler est même sou­ ble, qui est traduite à travers.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓