■ Les limites de la régulation marchande ► Les marchés sont-ils autorégulés? Même quand ils le sont, n'existe-t-il pas des...
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Les limites
de la régulation marchande
► Les marchés sont-ils autorégulés? Même quand ils le sont,
n'existe-t-il pas des « échecs du marché >J?
1.
Les limites admises par les libéraux
A.
L'existence de monopoles naturels
Lorsque les coûts fixes sont très élevés - chemins de fer, production
et distribution d'électricité - chaque unité produite revient moins cher
que la précédente.
Il serait donc ami-économique de partager la production entre plu
sieurs unités dont les coûts unitaires seraient très élevés.
Il s'agit alors
d'un monopole naturel.
Une tarification au coût marginal entraîne un déficit qui doit être
comblé par une subvention d'équilibre versée par l'État.
Le monopole
naturel peut donc être public.
B.
L'existence de biens publics
Un bien public comme la sécurité nationale est :
- non rival : son usage par un agent n'empêche pas qu'il soit utilisé
par un autre;
- non exclusif : on ne peut empêcher un agent quelconque d'en béné
ficier gratuitement.
Il faut donc que les biens publics soient financés par l'État.
C.
L'existence d'externalités
• La formation initiale, par exemple, élève la productivité de la population.
L'État peut donc intervenir en la rendant obligatoire ...
mais gratuite.
• L'État produit donc une activité génératrice d'externalités positives.
Il peut aussi la financer lorsqu'elle est produite par un agent privé (ex.:
la recherche et développement).
• Les externalités négatives, naturellement surproduites, doivent
faire l'objet d'une réglementation et/ou d'une taxation : la pollution de
l'eau par exemple a donné naissance au principe du pollueur-payeur.
Il.
La position des interventionnistes
A.
À la recherche de la stabilité
• Sur certains marchés, il n'existe pas de prix d'équilibre car tous les
acteurs du marché sont vendeurs ou....
»
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