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LES OPÉRATIONS MILITAIRES DU FRONT OCCIDENTAL DE 1914 A 1918 Introduction : Ce n'est pas le seul front militaire, mais...

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« LES OPÉRATIONS MILITAIRES DU FRONT OCCIDENTAL DE 1914 A 1918 Introduction : Ce n'est pas le seul front militaire, mais il joue un tôle décisif en raison de l'importance .des forces engagées.

Les opérations se divisent en trois phases. 1.

La g uerre de mouvement (août-novembre 1914). A.

L'objectif allemand. L'état-major allemand (von Moltke) applique le plan Schlieffen de 19 00 : ■ ne laisser en face des Russes, lents à mobiliser, qu'un rideau de troupes; ■ lancer le gros des forces sur la France par la Belgique, pour éviter les fortifications de Lorraine; ■ se retourner contre les Russes après capitulation française. B.

L'offensive allemande. 2 août : invasion allemande en Belgique; chute de Liège; défaite française sur la frontière franco-belge. 78 divisions allemandes, supérieures en artillerie lourde, marchent vers le sud par l'Oise. 2 septembre : Allemands à Senlis et à Meaux; le gouvernement quitte Paris pour Bordeaux. C.

Le refoulement de l'offensive allemande. Von Kluck, commandant l'aile droite allemande, oblique vers l'est au lieu de marcher sur Paris et s'offre _de flanc; l'armée allemande s'étale de Senlis à Verdun. Joffre lance la contre-attaque le 5 septembre; le 9, la bataille de la Marne est gagnée, von Moltke retire ses troupes sur l'Aisne. Son successeur, Falkenhayn, tente de déborder de nouveau les Français par l'ouest; Joffre pare la manœuvre en étirant ses lignes vers le nord-ouest; les deux opérations se poursuivent parallèlement en une "course à la mer". · Ultime et vain effort allemand pour percer en Flandre : bataille de l'Yser (19 oct.017 nov.).

Un front continu s'êtend d'Ostende à Bâle. Il.

La guerre.de position (nov.

1914-mars 1918). Pendant plus de trois ans, le front ne bougera plus. A.

Les caractères de la guerre. Les armées s'enterrent dans des tranchées protégées par des che­ vaux de frise (paquets de fil de fer barbelé) et des nids de mitrail­ leuses, contre lesquelles les moyens offensifs sont inopérants. Souffrances physiques et morales du "poilu", qui ne distingue plus le seni; de la guerre. B.

Les offensives, Obsédés par l'idée de percer le front ennemi, les états-majors lancent des offensives préparées par des pilonnages d'artillerie, héca­ tombes sans résultats, aggrav_ées à partir de 1916 par l'emploi des gaz de combat. Joffre en.... »

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