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Les relations
financières internationales
1.
Les---=-===--==-connaissances
indispensables
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r:-:--_ -- -
~
!
1.1.
Définitions
1.1.1.
Le système financier international (SFI) est l'ensemble
des mécanismes et des institutions qui permettent d'ajuster,
à l'échelle internationale, les besoins et les capacités
de financement des agents économiques
Le SFI est constitué par des marchés sur lesquels s'échangent des titres
(actions, obligations) et des instruments financiers (comme les produits
dérivés) et par des banques qui distribuent des crédits.
Il assure en principe :
- la collecte des ressources financières et l'orientation de ces ressources vers
les agents ayant des besoins de financement,
- l'optimisation des ressources financières en confrontant les rendements et
les risques des différents actifs financiers, en arbitrant entre les places et
les produits,
- la mutualisation des risques entre les intervenants et la réduction des aléas.
À partir de la fin des années soixante-dix, les politiques de financement
des pays développés cherchent, d'une part à réduire le rôle des banques dans
le financement des économies, d'autre part à favoriser l'intégration des
marchés financiers au niveau international en supprimant les contrôles des
changes.
1.1.2.
Développement des marchés financiers et innovations
financières caractérisent le SFI depuis les années soixante-dix
Malgré les crises financières récurrentes (krach d'octobre 1987, crise
mexicaine en 1995, crise asiatique depuis 1997), on assiste à un essor sans
précédent des marchés financiers.
Au niveau des actions, la capitalisation
boursière mondiale passe de 1 400 milliards de dollars en 1975 à plus de
17 000 milliards en 1995.
Le développement du marché obligataire (la valeur
des obligations émises au niveau mondial atteint 15 000 milliards de dollars
en 1995) s'explique principalement par la croissance des dettes publiques.
Parallèlement au développement des titres traditionnels (actions et obligations), de nouveaux instruments financiers apparaissent.
Les «produits
dérivés» permettent aux intervenants de se couvrir contre les variations du
cours des actifs.
Ils sont constitués à partir d'un actif sous-jacent qui peut être
un produit financier (actions, obligations, devises), une matière première, un
indicateur comme le taux d'intérêt.
La valeur des «produits dérivés» dépend
de celle de l'actif sous-jacent.
À la différence des marchés « de gré à gré», les
marchés «organisés» traitent «les produits dérivés» sous une forme standardisée.
Les options d'achat ou de vente, les contrats à terme, les «futures», les
«swaps» sont les principaux produits dérivés.
L'exemple suivant montre
comment un agent qui détient des obligations peut se couvrir contre une
hausse des taux d'intérêt.
Supposons que cet agent ait acheté à l'époque 1 une
obligation d'une valeur d'émission égale à 100 avec un taux d'intérêt de 5%.
À l'époque 2, une nouvelle obligation est émise dont la valeur d'émission
est de 100 et le taux d'intérêt de 8%.
Le cours de l'ancienne obligation va
baisser jusqu'à ce que la rentabilité des deux obligations soit identique :
0,08 0,05/nouveau cours de l'ancienne obligation.
Le nouveau cours de
l'ancienne obligation va donc s'établir à 62,5 et son titulaire perdra 37,5.
Les
produits dérivés permettent de se protéger contre ce risque.
L'opérateur peut
vendre à terme à un spéculateur pour un prix de 100 son ancienne obligation
(moyennant une prime).
Il peut aussi parier pour 37,5 que les taux vont
monter.
S'il gagne son pari (montée des taux), il gagne 37,5 ce qui compense
la perte de valeur de son obligation.
S'il perd son pari et si les taux baissent,
il verse 37,5 qu'il récupère grâce à la hausse du cours de son ancienne obligation.
1.2.
Indicateurs
1.2.1.
Le SFI est une réponse ,aux déséquilibres des balances
des paiements courants des Etats
Dans des économies ouvertes, l'insuffisance de l'épargne nationale par
rapport à l'investissement crée un besoin de financement égal au déficit de la
balance courante.
À l'inverse, l'excès d'épargne nationale par rapport à
l'investissement permet de dégager une capacité de financement égale à
l'excédent de la balance courante.
Les mouvements de capitaux entre les pays
permettent alors le financement des besoins de financement des uns par les
capacités de financement des autres.
Du milieu du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale, les pays les plus
riches, France, Allemagne et surtout Grande-Bretagne financent entre autres
le développement des pays «neufs» comme les États-Unis ou l'Australie par
des prêts à long terme.
Depuis les années soixante-dix, on constate à l'échelle mondiale un
accroissement des déséquilibres courants qui s'explique par les conséquences
de la crise, les besoins de financement des États, en particulier des États-Unis,
et la liberté internationale des mouvements de capitaux.
Pendant la décennie
quatre-vingt, l'excédent courant cumulé del' Allemagne et du Japon, plus de
600 milliards de dollars, correspond à peu près au déficit courant cumulé des
États-Unis, plus de 500 milliards de dollars.
1.2.2.
Depuis les années quatre-vingt, le développement
de la sphère financière internationale fait courir un risque
à l'économie mondiale
Le marché des changes est un bon révélateur de l'ampleur des mouvements
internationaux de capitaux puisque chaque opération internationale de
paiement nécessite un «passage» sur ce marché.
En 1997, 1 800 milliards de
dollars environ font quotidiennement des allers et retours sur les marchés des
changes (20 milliards en 1970 et 200 milliards en 1986) alors que les flux de
marchandises sont 60 fois moins importants.
Les encours des produits
dérivés atteignent plus de 50 fois le PIB américain.
On peut s'interroger sur les causes et les conséquences de ces opérations
financières sur la sphère réelle.
Les opérations de couverture sont, certes,
nécessaires au bon fonctionnement des marchés financiers.
Mais, quand ces
opérations se multiplient, elle deviennent inquiétantes et entraînent un risque
«systémique», endogène au fonctionnement des marchés financiers.
Le
mimétisme des opérateurs, l'auto-validation des anticipations, l'utilisation
dans le monde entier des mêmes logiciels informatiques provoquent la
formation de «bulles» spéculatives, source d'instabilité et d'incertitude.
1.2.3.
Les crises financières peuvent déboucher sur des crises
économiques «réelles»
Après les crises financières asiatique et russe de 1997, la croissance économique mondiale est divisée par deux: 4% en 1997 et 2% en 1998.
La région
d'Asie est fortement touchée.
Un pays comme la Corée connaît, après la
tourmente financière de 1997, une récession sévère et un doublement du taux
de chômage.
Les mêmes conséquences sur la sphère réelle sont intervenues
au Mexique après la crise financière de 1994.
De même, la crise financière de
1929 précède une crise économique profonde.
Toutes les crises financières ne débouchent pas sur une crise économique.
L'exemple du krach de Wall Street du lundi 19 octobre 1987, quand le Dow
Jones perd 22 %, soit....
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