LES TESTS D'APTITUDE .GÉNÉRALE L es concepteurs de tests ont défini comme « l'intelligence générale» les qualités de perception, d'observation...

« LES TESTS D'APTITUDE .GÉNÉRALE L es concepteurs de tests ont défini comme « l'intelligence générale» les qualités de perception, d'observation et de raisonnement dans l'abstrait.

Cette compétence supé­ rieure de l'esprit est aussi appelée aptitude générale ou facteur général (facteur G).

Elle s'oppose aux aptitudes spécifiques, comme la dextérité, la mémoire, le fait de manier les concepts · ou l'intelligence verbale. Parmi les tests d'intelligence générale sont rangés les dominos et les cartes à jouer.

Rien à voir cependant avec les jeux de société.

Dans ces tests, il s'agit de repérer le lien logique de pro­ gression qui préside à des suites de figures.

On vous donne par exemple une suite de cinq dominos, et on vous demande de trouver la valeur du sixième. ■ Le facteur G plébiscité Contrairement à d'autres formes de tests qui sont très contro­ versés, les tests d'intelligence font l'unanimité.

Ils sont considé­ rés comme fiables et intéressants, dans la mesure où ils ne dépendent pas de l'expérience, du niveau culturel ou des connaissances. D'après diverses enquêtes, ces tests sont très utilisés: 63 % des entreprises interrogées dans l'étude de Marilou Bruchon­ Schweitzer déclarent y avoir recours.

Mais il s'avère qu'ils sont plus utilisés pour les candidats de niveau bac+ 2 que pour les bac+4 ou bac+5 ; les recruteurs estiment en effet que les hauts diplômes représentent une garantie suffisante de l'intelligence générale des candidats. PRATIQUE Vive la gym cérébrale! E sMI utile de s'entraîner à ce genre d'épreuve ? De l'avis des concepteurs de tests, la réponse est oui.

L'entraînement permet de se familiariser à cette gymnastique cérébrale et d'améliorer ses résultats. Vous trouverez donc dans les pages suivantes toute une série de petits exercices pratiques ..• Avant de sauter sur les solutions, donnez-vous la peine de faire fonctionner vos cellules grises.

Bonne chance ! Dans ce chapitre, nous allons donc vous présenter les princi­ paux tests d'intelligence : test des dominos (D 48 et D 70), test des cartes à jouer (MGM), matrices progressives (PM 38, B 53), test de raisonnement (RAIS 85). L'ESPRIT DES LOIS Qu'il s'agisse de suites de dominos ou de cartes à jouer, ces tests sont construits sur la base de quelques grandes règles ...

qu'il n'est pas inutile de connaître avant de se lancer dans les exer­ cices pratiques ! Nous vous les présentons ci-dessous, afin que vous puissiez plus facilement les repérer lors de l'ex amen. Notez qu'une même planche de dominos ou de cartes à jouer peut faire intervenir plusieurs lois à la fois. ■ La loi de succession C'est la plus basique.

Vous la repérez lorsque la valeur des dominos se succède dans un ordre logique: 1-2-3 ...

Il peut s'agir d'un ordre croissant ou décroissant, lorsque la valeur des dominos diminue : 6-5-4-3, etc.

Attention : après le 6, on trouve le O (domino blanc) et non le 1. Remarquez que pour certaines figures, comme dans l'exemple ci-dessous, les valeurs de la partie supérieure des dominos sui­ vent un ordre croissant, tandis que celles de la partie inférieure vont dans un ordre décroissant. Exemple 1: •• •• •• • • • ➔ ➔ • • ➔ • • • • • •• • • • -► -► -► • • • Il existe également une succession dite« tournante» : les valeurs des parties hautes et basses des dominos se succèdent en tournant.

Dans l'exemple 2 ci-dessous, la suite part du bas du domino à gauche, remonte, passe au haut du domino sui­ vant, redescend, passe au bas du troisième domino et ainsi de suite. Exemple 2: • • • -► • • •• •• •• -► • • ••• -► • • • • • • La succession peut aussi être croisée : la suite passe du haut du premier domino au bas du deuxième, pour remonter vers le haut du troisième.

Une autre suite démarre du bas du premier domino pour rejoindre le haut du deuxième puis le bas du troi­ sième...

Chacune des deux suites présentées dans l'exemple ci­ après est croissante, mais cette succession croisée peut se faire avec des suites décroissantes. Exemple 3: • •• X: • ■ • • • • • • X: •• • •• • • • X: •• • • • ••• • • La loi de progression Si vous n'avez pas tout oublié de votre programme de mathé­ matiques de lycée, l'expression« série de raison x » vous dit peut-être quelque chose...

Une série de raison +2 signifie que la différence entre deux valeurs qui se suivent est de 2. Exemple : 2 - 4 - 6 ou 1 - 3 - 5 ... On peut trouver des suites de raison négative (-3, -2, etc.). Dans l'exemple que nous vous proposons ci-dessous, la partie supérieure des dominos suit une progression de raison +2, tandis que dans la partie infériem;e il s'agit d'une progression de raison -3.

Rappelons que le domino blanc succédant au six, les opérations 6 +2 ou 5 +3 donnent une valeur de domino égale à 1. Exemple 4: +2 • • +2 • • • +2 ••• ••• -► • -► • -► • • • -► •• • •• -► • -► ••• ••• • -3 -3 -3 �affaire peut s'avérer plus compliquée lorsqu'il y a une astuce à trouver : quand il y a alternance entre deux raisons diffé­ rentes.

Entre une.raison+ 2 et-3, par exemple. Exemple 5: • • • •• • --.....

➔--.....

➔ -----1-► : : +2 -3 • • +2 ----1 Il peut tout à fait arriver que la partie haute des dominos suive une progression de raison différente de la partie inférieure, comme dans l'exemple 4.

Il s'agit d'ouvrir l'œil ! Soyez vigi­ lant, et traitez les parties supérieures et inférieures des dominos en les dissociant. Les concepteurs des tests ont la petite manie de combiner les différentes lois pour tout compliquer : combinaison g'..uey loi � {pour la partie inférieure) et d� (pour la partie supérieure) par exemple. Comme vous le verrez dans l'un des.... »