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LES TRANSFORMATIONS DE LA 1945 DEPUIS FRANCE Depuis /945 la France connaÎt des transformations économiques, sociales et culturel/es qui font...

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« LES TRANSFORMATIONS DE LA 1945 DEPUIS FRANCE Depuis /945 la France connaÎt des transformations économiques, sociales et culturel/es qui font du pays vieilli de /939 une puissance s'intégrant plus ou moins aisément parmi les grands pays industrialisés. Au début des années 50, une grande puissance, mais des signes de retard : un secteur agricole encore puissant; une sous-industria­ lisation relative et, malgré des entreprises modernes et concen­ trées, un tissu industriel marqué par la dispersion géographique de nombreuses PME. LES FACTEURS DE TRANSFORMATION ► la croissance démographique De 1946 à 1986, une croissance de 14 millions : remontée de la natalité (« baby boom» de l'après-guerre); mortalité stable et faible; recours à une forte immigration pour compenser le manque de population· active durant les années 50. Un climat démographique favorable à la croissance : rajeunisse­ ment, renouvellement et dynamisme de la population; un mar­ ché Important avec des consommations nouvelles (logements, transports, éducation...); abondance de la main-cl'œuvre. ► le rôle de l'État Une politique d'intervention sur la conjoncture (budget, crédit, politique monétaire); un important secteur public Jouant un rôle dans la production (nationalisations de 1945 et de 1981); une planification souple et indicative qui suit l'évolution de la conjoncture nationale et internationale (1945, plan de recons­ truction, les années 60, aide au capital privé et « impératif industriel»).

Des débats récents (privatisation et néo-libéralisme) diminuent la pression de l'État sans remettre en cause modalités et finalités de son intervention. ► l'ouverture sur l'extérieur ■ Une croissance s'inscrivant dans le mouvement général des pays industrialisés et favorisée par une ouverture sur l'extérieur. ■ La reconstruction et l'aide Marshall : un facteur de démarrage; l'intégration dans un espace économique plus vaste. ■ De l'Empire à l'Europe : l'abandon des marchés coloniaux pro­ tégés au profit de marchés nouveaux plus concurrentiels et exi­ geant des entreprises plus compétitives. DES « TRENTE GLORIEUSES» À LA CRISE ► reconstruction et croissance ■ Après 1944, une reconstruction rapide : dès 1946 une croissance forte et régulière (S o/o/an) qui s'accélère à la fln des années 70.

Une forte aug­ mentation des Investissements industriels; un développement Important de la concentration agricole et industrielle ( 1974, 319 groupes, SI o/o de l'emploi Industriel); la constitution de grands groupes financiers internationaux (SÛez, Parlbas). ■ Une croissance sélective.

L'agriculture : modernisation, mals déclin relatif dans l'économie.

L'industrie : développement et modernisation de certaines branches (pétrole, Informatique); stagnation d'autres (textile); recul des PME. La recherche sclentiflque et technique : des progrès, des applications plus rapides dans l'industrie, mais une diffusion limitée (travail à la chaîne : 9 % des effectifs industriels en 1974). ■ L'inflation.

Des causes conjoncturelles (pénuries de 1944-1945, hausse des matières premières (guerre de Corée), difficultés financières liées à la guerre d'Algérie) et structurelles (politique de prix élevés des Industriels pour favori­ ser les Investissements).

Des conséquences nombreuses : frein aux échanges extérieurs, renforcement des disparités sociales, abondance monétaire débou­ chant sur une certaine aisance. ► une crise durable à partir de 1973 Elle n'est pas propre à la France, mais y présente des traits spéclflques.

Ralen­ tissement de la croissance et forte inflation (stagflation).

Poursuite de muta­ tions structurelles : concentration et licenciements dans les grandes entre­ prises; diminution de l'investissement productif au profit des spéculations financières; vieillissement des installations; regain d'activités des PME; forte poussée du chômage, développement du travail précaire; accentuation des déséquilibres régionaux; poursuite des transferts de population active (les paysans régressent; le monde ouvrier stagne; les employés, techniciens, ingé­ nieurs augmentent).

Peu d'efficacité des politiques anticrlse. LES TRANSFORMATIONS DE LA SOCIÊTÊ ► le développement du salariat Forte progression du salariat : 1945, 60 o/o pop.

active; 1962, 72 %, 1982, 84 %.

Un système de protection sociale ( 1945, Sécurité sociale) peu à peu généralisé à toute la population. Des progrès de la législation du travail : conventions collectives; abaissement de la durée du travail; augmentation des congés payés W semaine en 1956, 4e en 1969, 5e en 1981 ).

Développe­ ment du travail féminin. ► des reclassements sectoriels ■ Déclin rapide de la paysannerie ( 1954, 26,7 o/o des actifs; 1975, 9,3 %; 1986, 7,3 %).

Chute des salariés agricoles et grandes disparités de la situation des exploitants. ■ Le monde ouvrier.

Après 1945, une forte progression. Aujourd'hui stagnation et mutations internes (baisse OS, progrès OP et contremaîtres). ■ Diminution du nombre des entrepreneurs ( 1954, 12 o/o des actifs; 1975, 7,9 %, effet de la concentration industrielle) et renforcement d'une oligarchie financière (rôle prépondérant des dirigeants salariés, les « managers»). Forte progression de la classe moyenne salariée ( + de 50 % des actifs) et diversité de sa composition (employés, techniciens, ingénieurs, cadres moyens ou supérieurs). ■ LE CHANGEMENT DES MODES DE VIE ► l'urbanisation Une forte poussée de la population urbaine (1946, 53 %; 1968, 70 %; 1986, 75 %). Années 50: grandes agglomérations et habitat collectif en grands ensembles; années 70: extension des maisons individuelles à la.... »

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