Les voies du roman Avec Emile Zola s'éteint une longue lignée de romanciers qui avaient fait du XIX' siècle le...
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Les voies du roman
Avec Emile Zola s'éteint une longue lignée de romanciers
qui avaient fait du XIX' siècle le temps par excellence du
roman.
Le XX' siècle cependant prépare la voie à une
non moins brillante floraison.
Quelques romanciers veulent proposer dans leurs
romans un modèle d'idéal pour les jeunes générations.
Maurice Barrès, leur chef de file, exalte les vertus du
devoir.
Paul Bourget dénonce les dangers auxquels sont
exposées les traditions.
L'enfance perdue
et retrouvée
Récusant toute thèse moralisatrice, Alain-Fournier (18861914) situe le Grand Meaulnes (1913), son unique roman,
dans ce no man's land qui sépare le réel de l'imaginaire.
L'amour n'y apparaît qu'à l'état de rêve imprécis.
Dans le
halo immatériel qui enveloppe les aventures d'Augustin
Meaulnes, d'Yvonne de Galais et de François, l'ami
d'enfance, la trame subtile des inclinations, des ruptures,
des retrouvailles, est tissée comme un songe.
Le « vert paradis des amours enfantines» retient un
autre romancier, Valéry Larbaud (1881-1957), qui
évoque les troubles de l'adolescence dans Fermina Marquez
(1911).
Louis Hémon raconte avec simplicité dans Maria
Chapdelaine (1913) l'histoire émouvante d'une jeune fille
du Québec.
Le sentiment de nostalgie d'un monde plus
pur et plus naturel, comme celui de l'enfance, vient en
contrepoint aux soucis d'une société que menace la
guerre.
Fastes et débauches
La débauche prend dans les romans d'Octave Mirbeau
( 1848-1917) des couleurs assez sadiennes.
Il dénonce
dans le journal d'une femme de chambre ( 1900) les perversités
de la bourgeoisie.
Charles-Louis Philippe (1874-1909)
décrit dans Bubu de....
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