Lésotho (1984-1985) Totalement enclavé, le Lésotho a une économie largement dépendante de l'Afrique du Sud. Non seulement il fait partie...
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Lésotho (1984-1985)
Totalement enclavé, le Lésotho a une économie largement dépendante de l'Afrique
du Sud.
Non seulement il fait partie de l'Union douanière sud-africaine (South
African Customs Union, SACU) et de la zone rand, mais 150 000 personnes sur une
population active de 630 000 travaillent en République sud-africaine (RSA), dans
les mines.
En 1984, les revenus provenant de la SACU représentaient deux tiers
du budget de l'État.
L'Afrique du Sud n'a pas hésité à jouer de cette dépendance pour tenter
d'imposer au gouvernement de Maseru un pacte de non-agression et de bon
voisinage.
Après des menaces en août 1984, le Premier ministre sud-africain, M.
Pieter Botha, a annoncé en septembre que le grand projet de centrale hydraulique
ne verrait pas le jour si le pacte n'était pas signé.
Pretoria n'a pas reculé
non plus devant l'intervention militaire et, à Maseru, on se souvient du raid
sud-africain de décembre 1984 qui avait fait quarante-deux morts.
Elle a utilisé
également l'opposition basotho, notamment l'aile armée du Basutholand Congress
Party (BCP), la Lesotho Liberation Army (LLA), qui opère à partir de l'Afrique
du Sud pour commettre des attentats.
Le régime blanc sud-africain a essayé de faire comprendre à Joseph Leabua
Jonnathan, Premier ministre et chef du pouvoir exécutif, qu'il devrait fermer
ses frontières aux opposants....
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