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L'esprit d'équipe L'homme Ife travaille jamais seul. Il a des supeneurs, des compagnons, des subordonnés. On a voulu comparer l'entreprise...

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« L'esprit d'équipe L'homme Ife travaille jamais seul.

Il a des supeneurs, des compagnons, des subordonnés.

On a voulu comparer l'entreprise industrielle soit à une vaste machine, soit à un organisme géant.

C'est bien plutôt une société.

Et les lois qui la régissent ne sont pas seulement des rapports économiques, comme ce fut l'erreur du siècle dernier de le croire.

Souvent le travail industriel sup­ pose la coordination des efforts, le travail en équipe.

Or, une équipe vaut ce que valent ses membres et non pas seulement en eux-mêmes mais dans leurs rapports réciproques.

Stoetzel 1 cite une expérience très intéressante sur le travail en groupe réalisée à la Western Electric Company.

Il ressort 1.

Sociologue français, auteur de La Psychologie sociale (Flammarion). de la considération des corrélations entre les rendements de cinq ouvrières pendant quatre ans que cc le travail en commun produit une communauté dans le rythme de travail qui n'est que le reflet sur le plan de l'activité économique de l'accord qui s'établit entre les manières de sentir et de vouloir du groupe ».

La qualité des éléments qui constituent le groupe, les amitiés fondées sur les tendances profondes des individus influent sur l'intégration du groupe.

La cohésion et le rendement d'une équipe sont fonction des individus qui la composent mais le groupe forme une unité, un tout dont le moral réagit à son tour sur chacun de ses membres.

[ ...] La satisfaction de l'intérêt purement économique n'est pas le seµl mobile du rendement ni le seul facteur de l'équilibre individuel et partant du groupe. Il ne satisfait que partiellement une tendance à l'acquisition qui identifie ce que l'on possède, choses, êtres ou idées à soi-même et qui se manifeste parfois dans l'attachement de l'ouvrier à cc sa JJ machine, à cc son JJ établi, à cc son JJ outil.

Or il.

est une conséquence de l'organisation industrielle _ actuelle.

Il existe une séparation de l'homme et du produit de son travail. C'est la frustration 1 d'une tendance fondamentale, celle de la paternité. L'homme s'attache à ce qu'il crée.

Or le plus souvent il ne connaît plus ces joies de la création.

La paternité se répartit entre trop d'individus qui s'ignorent.

Il faut trouver un substitut au lien direct qui attachait l'artisan à son cc chef-d'œuvre JJ.

Ce ne peut être que dans l'esprit d'équipe, dans l'esprit du groupe collaborant à une œuvre.

Nous avons vu comment la considération de la personnalité psycho-sociale devait présider au choix des membres d'une équipe. Il faut encore tenir compte dans ces relations humaines de deux tendances contradictoires, mais qui peuvent simultanément se fixer sur le même objet : c'est la tendance à l'affirmation de soi-même qui peut devenir oppression et la tendance à échapper à une situation désagréable.[...] Ces rapides considérations nous montrent que pour adapter l'homme à son métier et le métier à l'homme il ne suffit pas.... »

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