Lettonie (1991-1992) En Lettonie, comme en Lituanie, le rétablissement de l'indépendance ne s'est pas fait sans heurts. Une semaine après...
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Lettonie (1991-1992)
En Lettonie, comme en Lituanie, le rétablissement de l'indépendance ne s'est pas
fait sans heurts.
Une semaine après le massacre de Vilnius (Lituanie, le 13
janvier 1991, 14 morts), les forces spéciales du ministère soviétique de
l'Intérieur (OMON) se sont emparées du ministère letton de l'Intérieur à Riga,
la capitale, faisant quatre morts.
Ces heurts sanglants ont renforcé la volonté d'indépendance du pays.
73,7% des
votants se sont prononcés pour l'indépendance totale lors du référendum organisé
le 3 mars 1991 à la place du référendum sur le maintien de l'Union organisé par
le Kremlin le 17 mars, boycotté dans les trois pays Baltes.
Les tensions entre les radicaux lettons et la minorité russophone se sont
accentuées à propos de la loi sur la citoyenneté et de la loi sur la langue.
Les
russophones représentent quelque 48% de la populationt otale (3,6 millions
d'habitants) et, dans les grandes villes, ils constituent la grande majorité.
Pour préserver la langue et la culture lettonnes, les autorités ont déclaré le
letton langue officielle.
Selon la loi sur la citoyenneté, adoptée le 15 octobre
1991, seuls les habitants de la république lettonne d'avant 1940 et leurs
descendants peuvent automatiquement devenir citoyens de la Lettonie libre.
Les
immigrés russophones qui sont arrivés massivement en Lettonie après la Seconde
Guerre mondiale doivent avoir résidé au moins seize ans en Lettonie pour pouvoir
acquérir la nouvelle citoyenneté.
Le putsch manqué d'août 1991 dans l'ex-URSS a apporté l'indépendance à la
Lettonie, qui avait dans un premier temps opté pour une indépendance assortie
d'une période transitoire.
Le 21 août, les députés du Conseil suprême
(Parlement) ont choisi de mettre un terme à cette période transitoire.
A la fin
d'août et au début de septembre 1991, les trois pays....
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