L'étude impartiale des caractères Une première constatation resson de l'étude de la pièce, nous -1•avons dit': l'intrigue n'est jamais subordonnée...
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L'étude impartiale
des caractères
Une première constatation resson de l'étude de la pièce, nous
-1•avons dit': l'intrigue n'est jamais subordonnée au hasard, à
des coïncidences heureuses ou malheureuses provoquées par
l'auteur, elle résulte uniquement des caractères, du choc des
caractères.
Mais une seconde remarque s'impose de la même
façon : les dix personnages sont extrêmement différents l'un
de l'autre, d'une étonnante variété, et ils se présentent à nous
ensemble, dans leurs rappons réciproques, exactement comme
dans la vie.
Sympathique ou antipathique, aucun n'est en
vedette.
Impossible, en effet, de donner à la pièce le nom ou le trait
principal de l'un d'entre eux comme pour Tartuffe, L'Avare,
Le Misanthrope ou même Le Médecin malgré lui.
Molière
avait bien songé d'abord, il est vrai, à appeler sa pièce
« Trissotin », et elle figure même de temps en temps sous ce
titré dans le Registre des représentations de La....
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