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« L'évolution des échanges internationaux r·- 1.

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--� --�----·=, 1.1.

Définitions 1.1.1.

Les échanges internationaux de biens et de services Le commerce mondial désigne, traditionnellement, les échanges internatio­ naux de biens, mesurés par la somme des exportations des économies natio­ nales ou à la somme des exportations et des importations. Le commerce extérieur d'un pays ne se limite pas aux seuls échanges de marchandises mais inclut aussi les échanges de services.

Les marchandises désignent les biens importés ou exportés et sont comptabilisées dans la balance commerciale.

Les services peuvent concerner les transports et assurances, les voyages c'est-à-dire le tourisme, l'audiovisuel et la culture, les redevances, la communication, la construction, les activités financières, les autres services aux entreprises comme le négoce international.

Ces importations et exportations de services sont comptabilisées dans le poste «Services» des transactions courantes. En comptabilité nationale française, les exportations et les importations de biens et de services sont enregistrées dans le secteur institutionnel «reste du monde». 1.1.2.

Échanges inter-branches, intra-branches, intra-firmes La branche est définie par la comptabilité nationale comme le regroupement par produits des unités de production.

Les nomenclatures internationales utilisées permettent de différencier le commerce inter-branche - quand les exportations n'appartiennent pas aux mêmes branches que les importations et le commerce intra-branche, pour la situation inverse. Les échanges intra-firmes correspondent aux échanges de produits intermédiaires entre des unités de production appartenant à la même firme.

Ils peuvent être inter-branches ou intra-branches. 1.1.3.

Les taux d'ouverture et de pénétration permettent d'apprécier le degré d'ouverture d'une économie Les notions de taux d'ouverture et de taux de pénétration renvoient aux rapports entre le commerce extérieur - exportations ou [(exportations plus importations)/2] - et la valeur ajoutée d'une branche, du PIB ou du PNB d'une économie nationale ou de l'économie mondiale. L'évolution du taux d'ouverture de l'économie mondiale révèle un processus d'ouverture, 15% en 1913, puis de fermeture, moins de 10% en 1945, puis d'ouverture, plus de 15% à la fin des années quatre-vingt-dix.

Les États-Unis, le Japon et l'Union européenne possèdent un taux d'ouverture comparable: environ 10%.

Les diverses branches de l'économie mondiale ont des taux d'ouverture différents : 50 % pour la branche électronique et un peu plus de 25 % pour la branche automobile. Le taux de pénétration mesure la part du marché intérieur couverte par des importations.

On utilise souvent le rapport : Importations/(PIB + Importations - Exportations). 1.1.4.

Compétitivité et part de marché La compétitivité d'une firme désigne sa capacité à maintenir ou à augmenter ses parts de marché soit en vendant à des prix inférieurs à ceux des concurrents (compétitivité prix) soit en disposant d'avantages hors coûts tels que le service après-vente, la marque, la qualité, l'adaptation à la demande (campé- titivité structurelle).

La compétitivité prix dépend des coûts salariaux, du taux de change, du comportement de marge de la firme.

La compétitivité structurelle permet à la firme d'être «price-maker» (et non «price-taker»), d'être moins contrainte à la concurrence par les prix.

L'extension de la notion de compétitivité à l'échelle d'une économie nationale est contestée, notamment par P.

Krugman.

Une nation ne serait pas assimilable à une firme.

Une firme produit des biens et des services marchands et doit faire des profits. Peut-on appliquer la même grille à une économie nationale? P.

Krugman propose de mettre l'accent dans l'étude d'une économie nationale non sur sa «compétitivité» mais sur la productivité globale de ses facteurs de production.

Néanmoins, la «compétitivité» d'une économie nationale renvoie à ses capacités à conquérir ou à maintenir des parts de marché et, donc, à ses spécialisations. La notion de part de marché permet d'apprécier la compétitivité d'une firme ou, sous les réserves exprimées plus haut, d'un pays.

La part de marché mondial d'un pays se mesure par le rapport entre les exportations totales ou les exportations d'un bien particulier sur les exportations mondiales totales ou celles d'un bien particulier.

En France, la part de marché mondial se maintient à 5 ou 6 % depuis les années quatre-vingt. 1.1.5.

Spécialisation et avantages comparatifs Dans le système d'échanges internationaux développés qui est le nôtre, les économies nationales ne produisent pas tous les biens et services qui les rendraient autosuffisantes.

Elles sont spécialisées dans la production de biens et de services où elles possèdent un avantage comparatif.

Cette spécialisation demeure partielle et la notion d'avantage comparatif a pris un sens très large. Elle désigne les biens et services pour lesquels une économie possède des coûts absolus ou relatifs plus faibles que ceux des autres économies. L'avantage comparatif peut être «naturel» (ressources du sous-sol, climat particulier) ou acquis (capital abondant, travail qualifié entre autres). Les travaux de G.

Lafay au CEPII ont permis d'approfondir la notion de spécialisation.

Une économie nationale bien spécialisée est une économie qui dispose d'une bonne spécialisation géographique (exportations orientées vers les pays qui connaissent une croissance rapide) et d'une spécialisation par produits correspondant à ses avantages comparatifs.

Il est préférable de se spécialiser dans les produits à forte valeur ajoutée dont la demande internationale croît rapidement (produits progressifs).

La bonne spécialisation doit aussi être dynamique : un pays doit être capable de modifier rapidement ses avantages comparatifs, donc ses structures productives, pour suivre l'évolution de la demande mondiale.

Pour G.

Lafay, il est préférable de dégager de forts excédents commerciaux dans les produits progressifs et de forts déficits dans les produits récessifs (produits pour lesquels la demande augmente moins vite que la demande mondiale).

L'économie française a longtemps été mal spécialisée tant au niveau sectoriel qu'au niveau géographique et insuffisamment spécialisée (trop de secteurs dégageant de faibles excédents ou de faibles déficits). 1.1.6.

Globalisation ou mondialisation Appliqués aux échanges internationaux de biens et de services, les concepts de globalisation ou de mondialisation désignent un vaste mouvement de croissance des échanges et d'ouverture des économies dans un contexte de déréglementation, d'essor des FMN et de concurrence plus vive.

Il peut aussi désigner la tendance à l'émergence d'un marché mondial.

L'existence d'un tel marché demeure encore bien contestable.

Sont incontestables par contre les interdépendances entre économies nationales liées à la mondialisation. 1 Indicateurs 1.2.1.

Les échanges internationaux : montant et croissance Les exportations mondiales de marchandises représentent, en 1997, près de 5 300 milliards de dollars et les échanges internationaux de services commerciaux près de 1 300 milliards de dollars. Les exportations mondiales de marchandises ont crû de 9,5% en 1997, ce qui représente le taux le plus élevé enregistré depuis 1975, sauf en 1994 où il avait été de 10%.

Le taux de croissance moyen sur la période 1990-1997 est supérieur à 6 %. 1.2.2.

Les échanges internationaux : structure par produits On distingue, généralement, les produits primaires des produits manufacturés.

Sur le long terme, l'évolution est impressionnante puisque les produits primaires représentaient en 1880 près de 64 % des exportations mondiales en valeur et, encore la moitié en 1960, mais les produits manufacturés occupent près de 75 % du commerce mondial à la fin des années quatre-vingt-dix. 1.2.3.

Les échanges internationaux : structure géographique Pour mesurer les flux d'échanges entre pays et la structure de ces flux, on utilise une matrice des échanges internationaux qui permet d'apprécier tout à la fois le poids de chaque grande zone géographique dans le commerce mondial, la destination des exportations, l'importance du commerce intrazone.

Ainsi, pour les échanges de produits manufacturés en 1995: 47,7% des exportations mondiales proviennent de l'Europe de l'Ouest, - 32,5% des exportations mondiales ont lieu à l'intérieur de l'Europe de l'Ouest, 3,4 % des exportations mondiales sont des exportations européennes destinées à l'Asie en développement. 1.3.

Les grandes tendances 1.3.1.

En moyenne, depuis le x1xe siècle, les échanges internationaux augmentent deux fois plus vite que la production Si l'on excepte la période comprise entre 1914 et 1945, le commerce mondial croît à un rythme deux fois plus rapide que celui de la production nationale. Depuis 1973, malgré la crise, le commerce international est resté dynamique Tableau 8 - Matrice des échanges de produits manufacturés en 1995. (en millièmes du total des échanges) Destination ► AmériquelEurope du Nord .

e l'Ouest Origine f Japon 1 Amérique du Nord 82 32 12 Europe de l'Ouest 41 325 Japon 36 19 Asie en développement 46 31 19 0 0 Asie 1 en Amérique Monde déveloplatine arabe pement Afrique noire Europe de l'Est Monde 1 25 23 3 1 1 173 JI 34 13 16 5 22 477 0 50 5 3 1 l 117 21 51 5 6 1 3 168 4 1 2 7 0 0 0 34 3 0 2 0 l 0 0 7 1 0 0 0 0 0 0 2 Amérique /latine Monde arabe Afrique noire 1Europe de l'Est 2 16 l 3 l l 0 4 28 'Monde 213 435 47 171 53 29 9 32 l 000 1 i Source: CHELEM.

CEPII, L 'É'conomîe mondiale en...

, Repères, La Découverte. et a autant progressé de 1974 à 1996 que de 1880 à 1980.

Facteurs de croissance, les échanges internationaux ont, sans doute, contribué à atténuer les effets de la crise depuis les années quatre-vingt.

Cette croissance est surtout le fait du commerce de marchandises.

Le commerce de services augmente de manière significative depuis seulement une vingtaine d'années.

Il faut aussi souligner que la comptabilisation des échanges de services est récente et que certains services sont,.... »

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