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Lex universa est, quae iubet nasci et mari Une loi régit l'unlven, ceUe qui nous fait naitre et mourir Cette...

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« Lex universa est, quae iubet nasci et mari Une loi régit l'unlven, ceUe qui nous fait naitre et mourir Cette sentence de Publilius Syrus (L 5) énonce un principe universel auquel se rattachent plusieurs thèmes qui rappellent le caractère inéluctable de la mort (nn.

1566-1574).

Elle possède deux précédents particulièrement significatifs: la réponse de Gorgias à Palamède dans son Apologia (82 B l la..

1 D-K) - la nature a décidé de façon irrémédiable que toutes les créatures mortelles devaient périr - et une inscription athénienne du quatrième siècle avant J.-C.

(/G 2, 338S.

1 : TT; pour d'autres épigraphes similaires, cf. Lattimore 250-2S6); le caractère éphémère de tout ce qui existe en ce monde est également souvent souligné (cf.

par exemple une sentence extraite de la Vie d'Esope [App.

13, 29 J.] dont Nauck fait un fiag111ent adespote tragique [574 N.

2), et un fragment d'Euripide [733 K.]).

Cette loi universelle sert parfois de consolation, notamment dans le De providentia de Sénèque (5, 8) et plusieurs variantes sur ce thème méritent d'être signalées: Quae nata sunt, ea omnia denasci aiunt, c< On a coutume de dire que tout ce qui naît meurt >> de Cassius Hemina (fr.

24 Peter); Quod natum est poterit mori.

cc Tout ce qui nait pourra mourir>> de t•Hercu/es Oetaeus de Sénèque (v.

1099); l'épigramme du Pseudo-Sénèque : Omnia.... »

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