L'homme entre en contact avec le monde de deux manières différentes : tout d'abord il l'observe, le perçoit par le...
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L'homme entre en contact avec le monde de deux manières différentes : tout d'abord il
l'observe, le perçoit par le truchement de ces cinq sens, puis, il rend ce qu'il a vu par le
truchement de moyen de communication ; le plus connu étant la parole.
Mais alors, peuton rendre compte des choses par les mots.
En effet la question se pose, car les choses et
les mots n'appartiennent pas au même monde : les choses font parties du monde
matériel concret, tandis que les mots sont de la famille des choses abstraites.
Comment
donc rendre le matériel par l'immatériel ? Par ailleurs, la description orale, que l'on donne
du monde, correspond-t-elle exactement à notre perception ? L'on peut, ici, émettre un
doute, car nous avons parfois le sentiment de ne pas réussir à faire passer nos
impressions sur le monde à autrui.
I.
Les mots rendent nécessairement compte des choses.
Aristote explique qu'il y a au fondement du langage une convention.
En effet, même si
l'émission des sons nous est naturelle, c'est parce que les hommes se sont mis d'accord
sur tel son représentera telle chose, que les mots sont nés et que le langage est advenu.
Le langage est donc un moyen de communication conventionnel.
S'il ne pouvait pas
rendre compte des choses, alors les hommes n'auraient pas établi de règles entre eux, et
l'usage des mots n'aurait pas été appelé ‘communication'.
Renforçant cette idée que les
hommes se sont mis d'accord pour s'entendre sur le sens des mots et pour se
comprendre, la grammaire et de la syntaxe sont extrêmement normées.
Les mots
rendent compte des choses, car lorsque nous les employons, nous appliquons des règles
et nous respectons des codes, que nous avons nous-mêmes choisi, afin rendre compte de
notre réel.
II.
Les limites des mots.
L'on peut toutes fois se demander si, dans la pratique les mots que nous employons
rendent bien compte de que nous avons perçu du monde réel.
En effet, cela nous arrive
parfois de bafouiller ou de dire ‘je n'ai pas de mot pour décrire ce que j'ai vu !'.
Cet écart
est dû au fait, non seulement que ce ne sont pas les mêmes organes qui perçoivent et
qui rendent la perception, mais aussi qu'entre....
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