Liban (1993-1994) La relance économique attendue trois ans durant s'est esquissée sur fond de crise politique. La balance des paiements...
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Liban (1993-1994)
La relance économique attendue trois ans durant s'est esquissée sur fond de
crise politique.
La balance des paiements s'est redressée grâce à des transferts
de l'étranger d'une valeur de 6,5 milliards de dollars.
Le gouvernement de Rafiq
Harari n'a pu combler un lourd déficit budgétaire (350 millions de dollars)
malgré sa reprise en main des douanes et des impôts.
Le Conseil du développement
et de la reconstruction a lancé des appels d'offre pour des grands travaux téléphone, autoroute Beyrouth-Damas, aéroport et chemin de fer côtier.
Une
amélioration s'est fait sentir dans les secteurs du tourisme et de l'immobilier,
dominés par les investisseurs privés.
La scène politique a été, quant à elle, marquée par des critiques généralisées
contre l'autoritarisme et le népotisme du régime.
Lors de la mise en oeuvre de
la réforme administrative, en novembre 1993, les anciennes milices ont interféré
dans l'épuration de la fonction publique.
Le 14 février 1994, une scission
intervenait au sein de la Confédération générale des travailleurs du Liban dont
le président Antoine Béchara refusait de négocier avec le ministre du Travail
Abdallah el-Amine jusqu'à l'intervention d'une médiation syrienne une semaine
plus tard.
Les médias, enfin, frappés par la censure à partir du 11 mai 1993
(fermeture du quotidien Nida al-Watan), se sont vus menacés par un projet de loi
de sévères restrictions à la liberté d'expression, et il a été interdit, le 23
mars 1994, aux radios et télévision d'organiser des émissions politiques.
Le 14
juillet 1994 est intervenu un vote au Parlement en faveur....
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