Liban (2005-2006) Un « dialogue national » sous tension L’année 2005 a été marquée par les contrecoups de l’assassinat de...
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Liban (2005-2006)
Un « dialogue national » sous tension
L’année 2005 a été marquée par les contrecoups de l’assassinat de Rafic Hariri
(14 février).
L’opposition, regroupant pour l’occasion les partisans de l’ancien
Premier ministre assassiné, ceux du chef druze Walid Joumblatt et les chrétiens
antisyriens, a remporté les élections législatives de juin 2005 et porté Fouad
Siniora, très proche conseiller de R.
Hariri, au poste de Premier ministre.
Celui-ci a souhaité former une équipe d’union nationale, en y intégrant le
Hezbollah, parti chiite toujours lié à Damas, et les partisans du général Michel
Aoun, allié du Hezbollah lors du scrutin.
La même volonté d’unité nationale a
conduit à la libération, en juillet 2005, du chef des Forces libanaises (FL)
chrétiennes, Samir Geagea, emprisonné depuis 1994.
Son parti, légalisé, a
également intégré le gouvernement.
Cette équipe gouvernementale très ouverte devait permettre au pays de sortir de
la crise politique et sécuritaire dans laquelle il était plongé.
Mais les
attentats se sont poursuivis, touchant des personnalités antisyriennes.
La
tension a été régulièrement alimentée durant l’automne et l’hiver 2005 par les
avancées de l’enquête internationale sur la mort de R.
Hariri.
Celle-ci a
conduit, dans un premier temps, à l’arrestation de quatre des principaux chefs
des services de sécurité libanais, tous proches de Damas, puis à la publication
de deux premiers rapports (en octobre et décembre 2005), qui ont désigné la
Syrie comme le commanditaire probable de l’assassinat.
Face à la persistance des divisions internes....
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